Zenpark a trouvé sa place dans les parkings d'hôtel

Comment remplir le parking de votre établissement, aux heures et aux jours où les véhicules de vos clients n’occupent pas toutes les places ? La start-up française Zenpark a développé une solution technologique et marketing de parking partagé connecté qui fait une percée sur le marché français et européen.

Percée notable pour au moins quatre raisons, semble-t-il. En premier lieu, la solution est simple à utiliser pour le conducteur à la recherche d’une place. Une appli smartphone lui suffit pour repérer une place, afficher son tarif, la réserver, payer, se guider et ouvrir la barrière du parking. En second lieu, une place via Zenpark reviendrait moins chère qu’un parking de rue, jusqu’à 80 % assure l’entreprise (NDLR : ce qui reste tout de même à démontrer…). Par ailleurs, l’offre est suffisamment abondante, du moins à Paris (132 parkings à ce jour) et dans une moindre mesure à Lyon (23 parkings) et Marseille (14) , pour espérer trouver assez rapidement une place.

Le quatrième argument qui plaide en faveur d’une solution Zenpark ou équivalente, c’est qu’elle séduit aussi les détenteurs de parking privés. Condition sine qua non. Car sans offre suffisante, la start-up ne pourrait escompter une demande suffisante, sachant le temps perdu à trouver une place. Zenpark fait miroiter à ces exploitants une valorisation d’un actif immobilier, parfois insuffisamment exploité.

Une promesse qui commence à rencontrer un écho dans l’hôtellerie. Parmi ses 1000 premiers parkings privés partenaires, Zenpark compte 150 parkings d’hôtels. Des hôtels majoritairement de chaînes. En premier lieu Citadines, mais aussi Odalys, Ibis, B&B, HotelF1, Radisson, Appart-City, Holiday Inn… Et quelques indépendants comme l’hôtel LB Louis Blanc à Paris ou l’hôtel d’Orsay à Toulouse.

Quels revenus peut escompter l’hôtelier d’un partenariat avec Zenpark ? « En moyenne, nous réalisons un revenu brut annuel par parking de 12 à 15 000 euros HT avec nos partenaires hôteliers, déclare Aurélien Beaumont, directeur marketing de Zenpark. Soit environ 1000 euros HT de revenu par place par an. ». Revenus sur lesquels Zenpark prélève une commission, variant selon le nombre de places et la durée du partenariat. Commission dont les taux (non communiqués par Zenpark) restent « largement inférieurs à 50 % du revenu brut », indique Aurélien Beaumont.

Et celui-ci d’ajouter que les revenus sont fonction aussi de la localisation de l’hôtel. « Ils sont bien supérieurs à cette moyenne si on se place près d’un aéroport ou d’une gare (1500 euros HT par an en moyenne) ou d’un centre ville (2000 euros HT par an) ».

Zenpark prend en charge l’installation de sa technologie. Essentiellement un boitier connecté placé au niveau de l’accès au parking et une signalétique spécifique aux places partagées. L’hôtelier dispose par ailleurs d’un espace extranet personnalisé sur lequel il pourra visualiser en temps réel l’état d’occupation des places et des revenus, le planning de réservation sur six mois, sachant qu’il peut également mettre à jour les places réservées à Zenpark en fonction d’événements propres à l’hôtel (la tenue d’un séminaire, par exemple).

« 

Comment remplir le parking de votre établissement, aux heures et aux jours où les véhicules de vos clients n'occupent pas toutes les places ? La start-up française Zenpark a développé une solution technologique et marketing de parking partagé connecté qui fait une percée sur le marché français et européen.

Percée notable pour au moins quatre raisons, semble-t-il. En premier lieu, la solution est simple à utiliser pour le conducteur à la recherche d'une place. Une appli smartphone lui suffit pour repérer une place, afficher son tarif, la réserver, payer, se guider et ouvrir la barrière du parking. En second lieu, une place via Zenpark reviendrait moins chère qu'un parking de rue, jusqu'à 80 % assure l'entreprise (NDLR : ce qui reste tout de même à démontrer...). Par ailleurs, l'offre est suffisamment abondante, du moins à Paris (132 parkings à ce jour) et dans une moindre mesure à Lyon (23 parkings) et Marseille (14) , pour espérer trouver assez rapidement une place.

Le quatrième argument qui plaide en faveur d'une solution Zenpark ou équivalente, c'est qu'elle séduit aussi les détenteurs de parking privés. Condition sine qua non. Car sans offre suffisante, la start-up ne pourrait escompter une demande suffisante, sachant le temps perdu à trouver une place. Zenpark fait miroiter à ces exploitants une valorisation d'un actif immobilier, parfois insuffisamment exploité.

Une promesse qui commence à rencontrer un écho dans l'hôtellerie. Parmi ses 1000 premiers parkings privés partenaires, Zenpark compte 150 parkings d'hôtels. Des hôtels majoritairement de chaînes. En premier lieu Citadines, mais aussi Odalys, Ibis, B&B, HotelF1, Radisson, Appart-City, Holiday Inn… Et quelques indépendants comme l'hôtel LB Louis Blanc à Paris ou l'hôtel d’Orsay à Toulouse.

Quels revenus peut escompter l'hôtelier d'un partenariat avec Zenpark ? "En moyenne, nous réalisons un revenu brut annuel par parking de 12 à 15 000 euros HT avec nos partenaires hôteliers, déclare Aurélien Beaumont, directeur marketing de Zenpark. Soit environ 1000 euros HT de revenu par place par an.". Revenus sur lesquels Zenpark prélève une commission, variant selon le nombre de places et la durée du partenariat. Commission dont les taux (non communiqués par Zenpark) restent "largement inférieurs à 50 % du revenu brut", indique Aurélien Beaumont.

Et celui-ci d'ajouter que les revenus sont fonction aussi de la localisation de l'hôtel. "Ils sont bien supérieurs à cette moyenne si on se place près d’un aéroport ou d’une gare (1500 euros HT par an en moyenne) ou d’un centre ville (2000 euros HT par an)".

Zenpark prend en charge l'installation de sa technologie. Essentiellement un boitier connecté placé au niveau de l'accès au parking et une signalétique spécifique aux places partagées. L'hôtelier dispose par ailleurs d'un espace extranet personnalisé sur lequel il pourra visualiser en temps réel l'état d'occupation des places et des revenus, le planning de réservation sur six mois, sachant qu'il peut également mettre à jour les places réservées à Zenpark en fonction d'événements propres à l'hôtel (la tenue d'un séminaire, par exemple). "
Avec son appli Zenpark, l'utilisateur affiche sur l'écran de son smartphone la liste à jour des parkings offrant au moins une place disponible. Zenpark compte aujourd'hui plus de 300 000 utilisateurs actifs, automobilistes et motards.
 Le site internet de Zenpark 

Les trois cofondateurs de Zenpark

Fabrice Marguerie (directeur technique), William Ronsenfeld (PDG) et Frédéric Sebban (directeur business développement)

Un exemple de recherche sur un smarphone Androïd

Engagée dans les nouvelles mobilités

Zenpark veut apporter sa contribution sur les sujets de mobilité durable. C’est ainsi que la start-up s’est positionné en faveur d’un accès au véhicule électrique pour tous. Zenpark a développé une offre couplant stationnement et recharge électrique à bas prix pour les habitants de logements sociaux. Une offre développée avec le groupe EDF et le bailleur social Batigère en Ile-de-France et disponible dès décembre 2019.
En janvier 2019, Zenpark avait réalisé d’ailleurs sa troisième levée de fonds, en récoltant plus de 10 millions d’euros. Auprès justement du groupe EDF et du groupe RATP et des investisseurs historiques de Zenpark, Demeter, Maif Avenir, Nestadio Capital et A-venture.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

A lire dans la même rubrique

Avec son appli Zenpark, l'utilisateur affiche sur l'écran de son smartphone la liste à jour des parkings offrant au moins une place disponible. Zenpark compte aujourd'hui plus de 300 000 utilisateurs actifs, automobilistes et motards.