L’inflation fléchit mais s’installe sur un haut plateau

Après un bond de +4,7 % en juillet, l’augmentation des prix dans les services de restauration et d’hébergement a atteint +1,5 % en août, l’inflation annuelle passant de +7,2 % à +5,9 %, progression identique à celle de l’Indice des Prix à la Consommation. Ce fléchissement tient à la hausse plus contenue des tarifs des hébergements (+4,5 % après + 16,4 %), bien qu’encore forte dans les résidences de tourisme, villages vacances et campings (+10%). Dans la restauration, l’inflation est légèrement plus élevée (+0,6 %), dopée par la flambée de l’alimentaire (+1,8 %).

Après un bond de +4,7 % en juillet, l'augmentation des prix dans les services de restauration et d'hébergement a atteint +1,5 % en août, l'inflation annuelle passant de +7,2 % à +5,9 %, progression identique à celle de l'Indice des Prix à la Consommation. Ce fléchissement tient à la hausse plus contenue des tarifs des hébergements (+4,5 % après + 16,4 %), bien qu'encore forte dans les résidences de tourisme, villages vacances et campings (+10%). Dans la restauration, l'inflation est légèrement plus élevée (+0,6 %), dopée par la flambée de l'alimentaire (+1,8 %).

Canard, faisan, sanglier, caille (en photo)... La rentrée de septembre marque le retour du gibier. Photo : M.studio / Adobe Stock.

Le glissement annuel des prix des restaurants et cafés le plus élevé depuis 30 ans

Le glissement annuel des prix des restaurants et cafés constaté en août (+4,7 %) constitue sans aucun doute un plus haut historique. Il se hisse à la hauteur du pic atteint en janvier 2002 (+4,7 %), lors du passage à l’euro.

L’inflation maximale, toutefois, avait été atteinte en janvier 1991 avec +5,8 %. Comme nous l’avons déjà souligné, les années 1991 et 1992 se caractérisaient par une forte inflation.

Quant aux services d’hébergement, leur inflation annuelle repasse en août sous la barre des 10 %, à +7,1 %. A l’exception de celle des hôtels (incluant motels et auberges), qui pointe encore à +10,3 %, malgré un recul de leurs prix de -3,3 % en août.

Si l’on considère cette fois l’ensemble de la nomenclature « Restaurants et hôtels », leur glissement annuel de +5,9 % reste très élevé. Il s’agit du deuxième plus haut pic historique calculé par l’Insee, après celui de + 7,2 % en juillet.

Et que dire des cantines ! Leur augmentation de +6,5 % sur 12 mois, qui tutoie le pic historique de juillet (+6,6 %) et égale celui de mars et mai 2022, n’avait pas connu de précédent depuis 30 ans. D’où l’inquiétude des familles et le casse-tête budgétaire pour les collectivités publiques, qui les subventionnent déjà.

Il est peu probable que les collectivités répercutent l’ensemble de ces hausses, qui proviennent de la structure des coûts des cantines. Ces hausses, en effet, sont alimentées par la flambée des prix des produits alimentaires et de l’énergie. Ainsi que par les augmentations de salaires accordées aux fonctionnaires pour compenser, au moins partiellement, leurs pertes de pouvoir d’achat.

Source : Insee – traitement HR-infos[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

L’évolution annuelle des prix des services d’hébergement depuis janvier 1990

IPC-Services-dhebergement-HR-Infos- 15092022

L’évolution annuelle des prix des services d’hôtels – motels -auberges depuis janvier 1990

IPC-Hotels-HR-Infos-15092022

L’évolution annuelle des prix des services de restaurants et cafés depuis janvier 1990

IPC-Restaurants-cafes-HR-Infos-15092022

 

 

 

 

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