L’exonération sur 2020 des charges patronales prioritaire pour les HCR, qui craignent de disparaître

Selon une enquête réalisée par les organisations patronales GNC – GNI – UMIH -SNRTC, les deux tiers des entrepreneurs interrogés craignent que la deuxième fermeture administrative ne provoque la disparition de leur établissement. Les trois quart d’entre eux considèrent comme prioritaires d’être exonérés de charges sociales patronales pour toute l’année 2020.

Selon une enquête réalisée par le GNC, le GNI, l’UMIH et le SNRTC, les deux tiers des entrepreneurs interrogés craignent que la deuxième fermeture administrative ne provoque la disparition de leur établissement. Les trois quart d'entre eux considérent prioritaires de les exonérer de charges sociales patronales pour toute l'année 2020.

Un établissement de Bretagne qui garde le sens de l'humour... Photo : Martin Bertrand - Adobe Stock.

HCR, indépendants, auto entrepreneurs… Les sondages auprès des entrepreneurs en première ligne de la crise du Covid-19 se suivent et se ressemblent. A la fois pour décrire leur profonde inquiétude. Pour ne pas dire leur désespérance. Et également pour exiger de l’Etat de nouvelles mesures de soutien.

Les quatre OP représentatives des HCR ont réalisé une enquête après la mise en oeuvre du deuxième confinement  Plus de 6 600 entreprises ont répondu. Des cafés, bars, restaurants à 80%. Et des hôtels à 20 %.

A la question « craignez-vous que cette 2ème fermeture administrative puisse condamner votre établissement », 65.8% des professionnels ont répondu par l’affirmative.

Les professionnels ont également indiqué quels sujets prioritaires doit traiter, selon eux, le gouvernement. Pour 76,5% des répondant, la priorité des priorités est l’exonération des charges sociales patronales pour l’année 2020. Arrivent ensuite à égalité, pour 55% des professionnels, l’indemnisation du chef d’entreprise. Celui-ci, en effet, ne bénéficie pas du chômage partiel quand il n’est pas salarié. Ainsi que les loyers pendant les périodes de confinement et de couvre-feu.

Trois autres sujets complètent les demandes principales. Les assurances, pour 53 % des interrogés. La prise en charge des congés payés acquis par les salariés sur les périodes de chômage partiel, cités par 42 %. Et enfin, pour 28 %, l’accès au Fonds de Solidarité pour toutes les entreprises.

« La profession fait face à une crise inédite qui va entrainer un nombre sans précédent de faillites et de licenciements », alertent les organisations professionnelles. « La perspective de fermeture de 2 établissements sur 3 est inacceptable. L’État doit venir au soutien de nos professionnels empêchés de travailler. Et pour cela répondre à leurs demandes par des mesures aussi fortes qu’indispensables et urgentes. »

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