La Coupe du Monde de Rugby a surtout boosté les prix

Selon le bilan dressé par Alliance France Tourisme et MKG, la compétition, organisée en France du 8 septembre au 28 octobre a dynamisé les performances hôtelières des neuf villes hôtes. Ses effets les plus nets s’observent sur les prix moyens en hausse de 14,4 % sur la période, et sur les chiffres d’affaires en progression de 12,9 %. Les hausses de prix ont été très fortes (jusqu’à plus de 200 %) les jours de match. La fréquentation, en dehors de ses jours des rencontres, est restée assez atone et même en retrait sur Paris et Saint-Denis, y compris les jours de match.

Selon le bilan dressé par Alliance France Tourisme et MKG, la compétition, organisée en France du 8 septembre au 28 octobre a dynamisé les performances hôtelières des neuf villes hôtes. Ses effets les plus nets s'observent sur les prix moyens en hausse de 14,4 % sur la période, et sur les chiffres d'affaires en progression de 12,9 %. Les hausses de prix ont été très fortes (jusqu'à plus de 200 %) les jours de match. La fréquentation, en dehors de ses jours des rencontres, est restée assez atone et même en retrait sur Paris et Saint-Denis, y compris les jours de match.

L'Afrique du Sud soulevant le Trophée Webb Ellis pour la quatrième fois depuis sa création en 1987, au terme d’une finale très serrée au Stade de France, le 28 octobre 2023. Photo : Rugby World Cup Ltd.

Les performances hôtelières dans les villes hôtes

Les hôtels de Saint-Etienne et Nantes se distinguent par la forte progression de leur taux d’occupation les jours de match (respectivement de 41 points et 22,5 points). La fréquentation sur Paris et Saint-Denis est restée en revanche inférieure de 4 points à la même période de 2022.

Les taux de remplissage les plus forts ont été constatés dans les villes ayant accueilli des matchs de l’Angleterre, du Pays de Galles et de l’Irlande.

En dehors des jours de match, la fréquentation n’a pas augmenté significativement. Elle a même reculé à Marseille (-4,4 points), Lyon (-0,9 point) et Paris Saint-Denis (-2,3 points).

En clair, les supporters ont limité leurs séjours aux séquences des matchs (une nuit à deux nuits). Quitte à revenir ensuite, s’agissant des supporters des équipes européennes.

Dans touts les villes, les prix moyens ont fait un bond en avant. En premier lieu les jours de match. Ils ont ainsi grimpé de 168,5 % à Lille à 248,7 euros (hors taxes). Et de 185,2 % à Marseille, à 289,9 euros. En dehors des jours de match, la hausse a été plus modérée. Elle a atteint toutefois 32 % à Nantes (102 euros) et 30,5 % à Saint-Etienne (74,3 euros). Et Paris-Saint-Denis  doit se contenter d’un +5,5 %, avec toutefois un prix moyen de 264,5 euros beaucoup plus élevé que dans le reste des villes hôtes.

L’addition haussière des taux d’occupation et des prix moyens conduit à une très forte augmentation des RevPar, franchissant les 150 % et même les 200 % les jours de match.

Sources : Alliance France Tourisme, MKG, Observatoire économique du Tourisme

Des progressions dans toutes les gammes avec une prime pour la super-éco

Selon les segments, les hausses de prix sont comprises entre 10 % et 30 %. Et les RevPar entre 10 % et 28 %. Le jour de certains matchs entre équipes européennes,  la hausse de tarifs a atteint plus de 200%.

Sources : Alliance France Tourisme, MKG, Observatoire économique du Tourisme

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