Le marché recule toujours sur Paris et Paca mais se redresse en régions

Au mois d’octobre, le marché hôtelier français a été de nouveau dynamique en régions mais toujours en berne sur Paris-Ile de France et la Côte d’Azur, selon le cabinet In Extenso Tourisme Culture et Hôtellerie.

« Le contraste entre les chutes enregistrées sur les marchés parisiens et Provence- Côte d’Azur et les progressions sur le reste des régions françaises est saisissant ; La reprise se fait attendre, freinée par un état d’urgence qui n’en finit pas ! » souligne Philippe Gauguier, Directeur Associé d’In Extenso TCH.

En données globales France, les catégories Luxe et le Haut de Gamme continuent d’être les plus affectés, avec des retraits de 8 à 10% de l’activité, conséquence du tassement des prix moyen. Le marché Super Economique est le seul à enregistrer une progression positive (+1.3%) de son RevPar (Revenu moyen par chambre disponible).

A Paris, les RevPar sont en baisse, particulièrement sur le segment Luxe (- 26%) qui a vu sa clientèle bouder la capitale malgré les efforts tarifaires consentis par les hôteliers, au cours d’un mois d’octobre pourtant riche en événements.

Sur la Côte d’Azur, la tendance à la baisse des performances hôtelières se poursuit toujours depuis le début d’année. Le marché d’Entrée de gamme étant celui qui souffre le plus (taux d’occupation en recul de respectivement -22% et -15% dans les catégories Super Economique et Economique).

A noter tout de même les très belles performances réalisées par les littoraux dans leur ensemble, et en particulier la façade Atlantique, de la Bretagne à l’Aquitaine.

« 

Au mois d'octobre, le marché hôtelier français a été de nouveau dynamique en régions mais toujours en berne sur Paris-Ile de France et la Côte d’Azur, selon le cabinet In Extenso Tourisme Culture et Hôtellerie.

« Le contraste entre les chutes enregistrées sur les marchés parisiens et Provence- Côte d'Azur et les progressions sur le reste des régions françaises est saisissant ; La reprise se fait attendre, freinée par un état d’urgence qui n’en finit pas ! » souligne Philippe Gauguier, Directeur Associé d’In Extenso TCH.

En données globales France, les catégories Luxe et le Haut de Gamme continuent d’être les plus affectés, avec des retraits de 8 à 10% de l’activité, conséquence du tassement des prix moyen. Le marché Super Economique est le seul à enregistrer une progression positive (+1.3%) de son RevPar (Revenu moyen par chambre disponible).

A Paris, les RevPar sont en baisse, particulièrement sur le segment Luxe (- 26%) qui a vu sa clientèle bouder la capitale malgré les efforts tarifaires consentis par les hôteliers, au cours d’un mois d’octobre pourtant riche en événements.

Sur la Côte d’Azur, la tendance à la baisse des performances hôtelières se poursuit toujours depuis le début d’année. Le marché d’Entrée de gamme étant celui qui souffre le plus (taux d’occupation en recul de respectivement -22% et -15% dans les catégories Super Economique et Economique).

A noter tout de même les très belles performances réalisées par les littoraux dans leur ensemble, et en particulier la façade Atlantique, de la Bretagne à l'Aquitaine. "
Posted on
Marché

Définitions
TO = Taux d’Occupation
RMC = Recette Moyenne par Chambre louée
RevPAR = Revenu moyen par chambre disponible
Source de l’ensemble des tableaux : In Extenso Tourisme Culture Hôtellerie

Performances globales France

france-octobre-in-extenso-tch

Performances sur Paris

paris-idf-in-extenso-tch

Performances globales Province (hors Côte d’Azur)

province-octobre-in-extenso-tch
 

Performances de la Côte d’Azur

cote-dazur-octobre-in-extenso-tch

Performances des agglomérations de province dans les segments Luxe, Haut de Gamme et Milieu de Gamme

agglomerations-haut-de-gamme-oct-in-extenso-tch

Performances des agglomérations de province dans les segments Economique et Super Economique

agglos-moyenne-gamme-in-extenso-tch

L’intégralité du baromètre In Extenso TCH pour octobre
10-globalfrance_octobre_2016

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

A lire dans la même rubrique

Marché

Les hôtels du littoral et de l'Ile-de-France les plus touchés à l'été 2016

Author la Rédaction HR-infosPosted on

Les hébergements collectifs touristiques (de l’hôtel au camping) de France métropolitaine ont enregistré un total de 262 millions de nuitées entre mai et septembre, en baisse de 2,5 % par rapport à la saison 2015, qui faisait suite à une hausse de 3 % l’été 2014. La clientèle française a mieux résisté que la clientèle étrangère, avec -1 % de baisse de la fréquentation contre -5,5 %.

C’est surtout dans les zones urbaines que le recul a été le plus fort, avec -5 %, « en raison d’une forte baisse dans l’agglomération parisienne (-12,7 %) malgré une progression de 1 % dans les villes de province », souligne l’Insee dans son Focus. La saison a été particulièrement mauvaise pour le littoral (-3,6 %), notamment pénalisée en son début « par la météo et des ponts moins nombreux qu’en 2015 ».

Le repli des nuitées a été particulièrement fort en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-8,6 %), « la baisse est très marquée en juillet, et plus encore en août et septembre, dans les hôtels du littoral, en partie en raison de l’impact de l’attentat de Nice le 14 juillet », est-il souligné. La baisse de fréquentation a été de -6,7 % dans les Pays de la Loire, et de -4,2 % en Normandie.
L’été a cependant été positif pour les zones rurales (+2,7 %) et les massifs montagneux (+0,6 %), les Alpes ayant notamment profité du retour de la clientèle étrangères tandis que la croissance dans les Pyrénées et les autres massifs a été portée par la seule clientèle française.
Dans les hôtels, l’écart est très marqué (respectivement – 0,4 % et – 8,5 %), alors que dans les campings, les évolutions sont proches (respectivement – 0,7 % et – 0,5 %).
(Insee-AFP)

«