Dans la branche, les salaires moyens des femmes sont inférieurs de 14,5 % à ceux des hommes

En 2022, la rémunération brute moyenne des femmes salariées dans l’Hébergement Restauration s’élevait à 1 601 euros, soit 14,5 % de moins que celle des hommes. Un écart moins élevé que dans l’ensemble des secteurs d’activité (-22,1 %). En revanche, la rémunération des salariées de la branche est inférieure de 29,3 % au salaire moyen des femmes tous secteurs confondus (2 265 euros). Quant à l’index de l’égalité professionnelle entre femmes et hommes, l’HR obtient une note de 90 sur 100 en progression de 2 points, et supérieure également de 2 points à la moyenne nationale.

En 2022, la rémunération brute moyenne des femmes salariées dans l'Hébergement Restauration s'élevait à 1 601 euros, soit 14,5 % de moins que celle des hommes. Un écart moins élevé que dans l'ensemble des secteurs d'activité (-22,1 %). En revanche, la rémunération des salariées de la branche est inférieure de 29,3 % au salaire moyen des femmes tous secteurs confondus (2 265 euros). Quant à l'index de l'égalité professionnelle entre femmes et hommes, l'HR obtient une note de 90 sur 100 en progression de 2 points, et supérieure également de 2 points à la moyenne nationale.

Sur représentées dans les métiers d'exécution, les femmes sont majoritaires dans l'Hébergement, avec 55,5 % des salariés alors qu'elles sont minoritaires dans la Restauration (43,3%). Dans l'Hébergement, leur taux horaire moyen s'élève à 14,8 euros contre 16,3 euros pour leurs collègues hommes, soit un écart de 9,2 %. Dans la Restauration, il s'élève à 13,8 euros contre 14,7 euros pour les hommes, écart de 5,7 %.

En 2022, un écart de 16 % en défaveur des rémunérations des femmes
salariées dans l’Hébergement

Les femmes salariées sont mieux rémunérées dans l’Hébergement, avec un salaire mensuel brut atteignant 1 816 euros, contre 1 524 euros pour leurs consoeurs de la Restauration, soit un écart de 16 %.

En comparaison des hommes, leurs salaires accusent pourtant une différence négative de 16,1 %. Mais la comparaison s’arrête là. Car elle n’est pas établie à temps de travail égal et poste identique.

Aussi complètes soient-elles, ces statistiques nécessitent d’être recoupées entre elles et complétées par des analyses qualitatives qui ne figurent pas dans ces données Urssaf.

Ces écarts de rémunération entre femmes et hommes s’expliquent en grande partie par les catégories d’emploi, le temps de travail (temps plein ou partiel) et la nature des contrats (CDD ou CDI). Mais, malheureusement, on ne peut écarter aussi des discriminations à l’embauche et en cours de carrière.

Les femmes sont, tendanciellement, plus représentées dans les métiers à bas salaires, dans les temps partiels et dans des durées de contrats courts. Mais elles aussi ont moins accès que les hommes aux rémunérations les plus élevées.

Dans les déclarations d’embauche de 2022, les femmes contractent, en proportion, d’avantage de CDD de plus d’1 mois ou de moins d’1 mois que les hommes. A l’inverse, elles contractent proportionnellement moins de CDI.

Autres exemples de différences selon les sexes
  • en 2021, les femmes représentent 45,2 % des 20 142 travailleurs indépendants exerçant dans l’Hébergement
  • elles représentent 35,5 % des 115 847 travailleurs indépendants de la Restauration (débits de boissons inclus)
  • dans l’Hébergement, les indépendantes déclarent un revenu annuel moyen de 12 457 euros, soit un écart de -38 % avec le revenu des indépendant hommes (20 087 euros)
  • en Restauration, elles déclarent un revenu annuel moyen de 15 636 euros, soit un écart de -24,6 % avec le revenu des indépendants hommes (20 738 euros)

 

  • en 2021, les femmes représentent 56 % des 3 741 créateurs d’entreprises d’Hébergement
  • ce taux monte à 61 % quand elles ont le statut d’auto entrepreneurs
  • elles ne représentent que 35 % des 28 561 créateurs d’entreprises de Restauration (33 % avec le statut d’AE)

 

  • en 2022, les femmes représentent 48,8 % des 4,120 millions d’embauches, avec un pic à 58,2 % en Hébergement
  • mais elles ne représentent que 44 % des 862 805 embauches en CDI
  • à l’inverse, elles ne représentent que 50,3 % des 2,520 millions embauches en CDD de moins d’1 mois et même 59,3 % dans l’Hébergement

Les résultats de l’index 2023 de l’égalité professionnelle entre femmes et hommes

Des résultats encourageants qui progressent d’année en année. En particulier dans l’Hébergement Restauration.

Dans la cinquième édition de l’index publiée le 8 mars par le ministère du Travail, la note moyenne de 90 sur 100 obtenue par les 921 entreprises et UES en HR se situe 2 points au dessus de la moyenne générale obtenue par les 35 385 déclarantes, tout secteur confondu.

4,9 % des déclarantes de la branche (28 sur les 568 dont les données effectivement disponibles) obtiennent la note maximale de 100. C’est un pourcentage plus de deux fois supérieur à la moyenne nationale. Ce sont essentiellement des hôtels et des entreprises de restauration rapide qui décrochent la cible.

Mais près de 11 % (60 entreprises) obtiennent aussi la note quasi idéale de 99.  Elles se recrutent cette fois dans tous les secteurs. Avec toutefois une surreprésentation des deux secteurs précités.

A contrario, 5,8 % (32 entreprises) affichent une note égale ou inférieure à 75, jugée très largement insuffisante.

index-egalite-fh Hôtels

index-egalite-fh Résidences de tourisme, villages vacances

index-egalite-fh – Campings

index-egalite-fh – Restauration traditionnelle

index-egalite-fh – Débits de boissons

index-egalite-fh – Traiteurs

index-egalite-fh – Restauration rapide

index-egalite-fh Cafétérias

index-egalite-fh – Restauration collective sous contrat

Les critères de cet index

Dans le détail, cinq critères de notation sont calculés (quatre critères pour les entreprises de moins de 250 salariés, les critères numéro 2 et 3 étant fusionnés).

1 – Les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes, sur 40 points
2 – La différence entre les augmentations individuelles des femmes et les augmentations individuelles des hommes, sur 20 points
3 – La différence entre les promotions des femmes et les promotions des hommes, sur 15 points
4 – Le pourcentage de salariées ayant bénéficié d’une augmentation en rentrant de congé maternité, sur 15 points
5 – Le nombre de salariées parmi les 10 plus hautes rémunérations, sur 10 points

Comment renseigner son Index

Le tableur pour les entreprises de 50 à 250 salariés

Le tableur pour les entreprises de plus de 250 salaries

Le dernier recueil statistique de l’Urssaf
comparant les données femmes-hommes

 

Recueil_statistique_Urssaf_place_des_femmes_dans_lentrepreneuriat_et_le_secteur_prive

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