Selon le site du quotidien Les Echos, le patron-fondateur et principal actionnaire de l’enseigne de restauration rapide haut de gamme Cojean va céder la direction et le contrôle de son entreprise, 16 ans après l’ouverture de son premier site, un 15 novembre 2001 au 6 rue de Sèze dans le 9e arrondissement de Paris.
Le chef d’entreprise qui était depuis longtemps sollicité par des fonds d’investissement, aurait vendu « l’essentiel de son bloc majoritaire, de l’ordre de 51 %, à « deux actionnaires familiaux français long terme », dont Gerrand Hermès, la société Pléiade qui accompagne Cojean depuis la création de son réseau conservant 49 %. Par ailleurs, à l’issue du processus capitalistique en cours, le personnel de Cojean sera présent dans son tour de table lequel n’aurait pas d’actionnaire majoritaire.
Alain Cojean cède aussi la direction de l’entreprise et occupera la présidence du conseil de surveillance. Le pilotage opérationnelle sera désormais assuré par un directeur général prochainement recruté.
L’entrepreneur dorénavant s’occupera d’une oeuvre qui lui est chère, la fondation Nourrir, Aimer, Donner. Créée en 2011 sous l’égide de la Fondation de France, l’association soutient des projets qui visent à favorise l’accès à l’eau et à la nourriture dans les pays du Sud et cherchent à améliorer l’alimentation des personnes les plus démunies. elle appuie des initiatives contribuant à lutter contre la pauvreté et toute forme d’injustice.
Réputé patron philanthrope, indique les Echos, Alain Cojean a tenu à donner une partie du produit de cession de ses titres, notamment sous forme d’actions, au management de Cojean, à ses directeurs de restaurant, et ses « compagnons » des premiers jours, ainsi qu’à la fondation. Avec les frais financiers, cette part représenterait 50 % du produit perçu.
Alain Cojean avait créé son réseau éponyme après avoir oeuvré chez McDonald’s France en tant que directeur de la R&D. ll passe pour avoir été avec son entreprise un pionnier de la restauration rapide de qualité.
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