Seules en Europe à peser aussi fortement sur le marché hôtelier d’une destination, les chaînes hôtelières intégrées confortent leur position en France. Car si elles représentent encore moins d’1 hôtel sur 5, elles totalisent en revanche près d’1 chambre sur 2 et près d’1 nuitée sur 2.
Sur un marché pourtant mature, alors que le parc global dans l’hexagone tend à diminuer et que le volume de nuitées vendues oscillent à la baisse ou à la hausse selon les années, les chaînes hôtelières continuent d’accroître le nombre de leurs hôtels, généralement trois fois plus grands que ceux des indépendants. Parallèlement, plusieurs marques françaises, en premier lieu Ibis et B&B, connaissent une belle expansion internationale.
Si globalement elles ont connu une année 2014 plutôt satisfaisante sur le plan commercial, il n’en demeure pas moins que les chaînes sont à leur tour confrontées à des défis de taille. La concurrence des OTA’s et des indépendants compétitifs et sans doute aussi des plate-formes dites collaboratives, exacerbent la volatilité de la clientèle, plus rétive à la fidélisation et plus encline à diversifier ses modes d’hébergement. Ce qui pourrait expliquer le recul de leur part du marché des nuitées vendues.
A l’occasion de la sortie de l’étude 2016 de Coach Omnium sur les 68 chaînes hôtelières intégrées internationales et françaises présentes en France, nous avons interrogé son auteur Mark Watkins, fondateur et président de ce cabinet spécialisé indépendant.
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