La politique Tourisme définie et mise en oeuvre par le quai d’Orsay, le suivi et le soutien aux activités touristiques assurés par Bercy
Jean-Yves Le Drian est né le 30 juin 1947, à Lorient (Morbihan).
Fonctions ministérielles
- Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères depuis mai 2017
- Ministre de la Défense d’avril 2014 à mai 2017
- Ministre de la Défense de mai 2012 à mars 2014
- Secrétaire d’État à la Mer auprès du ministre de l’Équipement, du Logement, des Transports et de l’Espace, de 1991 à 1992
Fonctions électives
- Président du Conseil régional de Bretagne de 2004 à 2012
- Conseiller régional de Bretagne, de 1998 à 2004
- Député du Morbihan, de 1978 à 1991 et de 1997 à 2007
- Maire de Lorient (Morbihan), de 1981 à 1998
- Conseiller municipal de Lorient (Morbihan), de 1977 à 2004
Autres fonctions
- Président de la Conférence des régions périphériques maritimes d’Europe (CRPM) 2010
- Président du SIVOM du Pays de Lorient (6 communes), puis du District du Pays de Lorient (10 communes), et enfin de la Communauté d’agglomération du Pays de Lorient (19 communes) de 1983 à 2004
- Vice-président de la délégation française du Comité des Régions, 2005
- Représentant au Bureau du Comité des Régions au titre des Régions, depuis 2005
Carrière
- Universitaire, depuis 1973
- Inspecteur général honoraire de l’Éducation nationale, depuis 1993
Cursus
- Agrégé d’histoire contemporaine
(Ce n’est que notre analyse mais on la partage !)
Creuser le sillon ensemencé des territoires connectés et adaptés
Il est évidemment prématuré d’annoncer quelles seront les grandes orientations de Jean-Yves Le Drian. Un ministre aux compétences larges certes mais qui connait parfaitement les enjeux du Tourisme et a oeuvré pour son développement en territoire breton, durant ses deux mandats successifs à la tête de la Région Bretagne. Favoriser de nouveaux territoires pour le Tourisme justement ! Voilà ce qui pourrait être l’un des principaux enjeux du nouveau mandat gouvernemental.
La France dispose depuis 2014 d’une stratégie pour le Tourisme, qui donne déjà quelques résultats (encore insuffisants). Faut-il de nouveau en changer ? Il faudrait la poursuivre au contraire. En s’assurant que les fameuses « trente décisions très concrètes en faveur d’un tourisme français leader mondial » prises en 2013 aux premières Assises du Tourisme sont réalisées ou proches de l’être. Et en renforçant encore l’action sur au moins deux sujets majeurs : le développement des infrastructures et de la connectivité aérienne (Paris ne peut plus demeurer notre seul hub international) ; et l’adaptation de l’offre dans les territoires (les fameux « contrats de destination »), avec la mise à niveau des produits eux-mêmes, qui motivent le séjour en France, et la modernisation des modes d’hébergement de nos hôtes.
Car les objectifs, suffisamment ambitieux, restent inchangés. Accueillir certes davantage de visiteurs internationaux (le cap des 90 millions pourrait bien être franchi cette année) pour conforter notre rang de première destination mondiale. Mais surtout faire en sorte qu’ils séjournent plus longtemps dans notre pays pour y consommer davantage de biens et de services. Les statistiques le montrent, cette partie là est encore loin d’être gagnée.
Le Drian va trouver au quai d’Orsay une stratégie solide, mais partiellement accomplie, et une équipe déjà opérationnelle. Il lui revient de refixer les priorités et de remobiliser les énergies. Le Tourisme, est-il besoin de le répéter, est une industrie porteuse (mais ce n’est pas la seule), qui mérite donc l’attention du gouvernement. Sans pour autant se résigner à la vision Houellebecquienne d’une France déclassée, sans usines ni cerveaux, qui ne vivrait plus que de ses vins et de ses veilles pierres restaurées.