L'Umih remontée remobilise

Le ton monte au sein de la première organisation patronale de la branche CHRD. Les grandes inquiétudes de ses membres engendrant de fortes attentes, l’amertume et la déception de n’avoir pas été entendu du gouvernement ont fait place à la colère et à la révolte. Tel semblait être l’état d’esprit des professionnels qui participaient fin novembre à Cannes au congrès national de l’Umih (Union des Métiers et des Industries hôtelières). « 

Le ton monte au sein de la première organisation patronale de la branche CHRD. Les grandes inquiétudes de ses membres engendrant de fortes attentes, l'amertume et la déception de n'avoir pas été entendu du gouvernement ont fait place à la colère et à la révolte. Tel semblait être l'état d'esprit des professionnels qui participaient fin novembre à Cannes au congrès national de l'Umih (Union des Métiers et des Industries hôtelières). "
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Car deux nouvelles donnes vont, selon l’Union, se télescoper dangereusement : la situation économique et financière de la branche, très dégradée depuis 2012, va encore s’aggraver, s’alarment les professionnels, du fait de la hausse de la TVA de 7 à 10 % à compter du 1er janvier 2014.
Ce qui fait dire au président de l’Umih Roland Héguy « qu’un plan social invisible secoue le secteur Café Hôtel Restaurant, sur fond de matraquage fiscal ».
Si cette lutte annoncée pour faire ajourner le passage à la TVA à 10 % s’annonce difficile à gagner, trois autres domaines de revendications, sur des sujets moins directement politiques, pour lesquels l’Umih est également très active pourrait apporter à court-moyen terme des réponses, au moins partielles, plus satisfaisantes.
Roland Héguy revient en détail sur ces quatre axes d’action syndicale dans l’entretien qu’il a accordé à HR-infos.

L’UMIH lance une pétition


Front uni contre les commissions excessives sur le net

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Interview : Aurélien Flament/Jean-François Vuillerme
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Le salaire moyen mensuel brut dans la branche s'élève à 1 713 euros

Author la Rédaction HR-infosPosted on

Selon les dernières données des Urssaf (publiées le 8 décembre) , le Salaire Moyen Par Tête (SMPT) s’établissait à 1 713 euros par mois à la fin du troisième trimestre 2016 dans la branche Hébergement Restauration. Il progresse de 0,5 % sur 1 an, malgré un recul de 0,9 % au troisième trimestre et de 0,3 % au deuxième trimestre.

Ce recul trimestriel ne signifie pas que le salaire perçu par chaque salarié a baissé dans la période. Il reflète en réalité la moindre progression de la masse salariale, compte tenu d’une légère baisse de l’effectif salarié (- 0,7 %) constaté fin septembre et probablement aussi d’une proportion plus importante de salariés à temps partiel.

Le Salaire Moyen Par Tête (SMPT) est en effet calculé en rapportant la masse salariale du trimestre à l’effectif moyen observé sur le trimestre. Il est divisé par trois pour obtenir une grandeur mensuelle.

Ce salaire moyen est significativement plus élevé (+22 %) dans l’Hébergement (1 987 euros) que dans la Restauration (1 629 euros). Cette différence importante tient à la moindre proportion de salariés à temps partiel dans l’Hébergement et à une plus forte proportion de salariés relevant des catégories Intermédiaires et Cadres.

Le pourcentage important dans l’Hébergement Restauration de salariés saisonniers ou à temps partiel et de salariés relevant de la catégorie Employés explique également pourquoi le salaire moyen dans la branche est inférieur à celui de tous les autres secteurs d’activité.

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