Liberté, Charlieberté chérie

On a tous en nous quelque chose de Charlie.
C’est qui ce « en nous » ? Ce sont tous ces Français issus de la première comme de la centième génération, tous ses fils et filles de Voltaire, de la Révolution, de la République. Tous ces Français Chrétiens, Musulmans, Juifs ou Athées (oh grâce à Dieu !), qui chérissent encore la liberté d’exercer dans l’espace public, du café du commerce aux grands organes de presse, ce droit fondamental né en France en 1789 et universalisé en 1948. Ce droit de dire, écrire, dessiner, créer ce qui leur plaît d’exprimer pour soi et pour autrui. Quand bien même la conscience, les croyances d’autrui en seraient heurtées. »

On a tous en nous quelque chose de Charlie. C'est qui ce "en nous" ? Ce sont tous ces Français issus de la première comme de la centième génération, tous ses fils et filles de Voltaire, de la Révolution, de la République. Tous ces Français Chrétiens, Musulmans, Juifs ou Athées (oh grâce à Dieu !), qui chérissent encore la liberté d'exercer dans l'espace public, du café du commerce aux grands organes de presse, ce droit fondamental né en France en 1789 et universalisé en 1948. Ce droit de dire, écrire, dessiner, créer ce qui leur plaît d'exprimer pour soi et pour autrui. Quand bien même la conscience, les croyances d'autrui en seraient heurtées."


Ce n’est que notre Charlie (mais on le partage !)

On a tous en nous quelque chose de Charlie

C’est qui ce « en nous » ? Ce sont tous ces Français issus de la première comme de la centième génération, tous ses fils et filles de Voltaire, de la Révolution, de la République.
Tous ces Français Chrétiens, Musulmans, Juifs ou Athées (oh grâce à Dieu !), qui chérissent encore la liberté d’exercer dans l’espace public, du café du commerce aux grands organes de presse, ce droit fondamental né en France en 1789 et universalisé en 1948. Ce droit de dire, écrire, dessiner, créer ce qui leur plaît d’exprimer pour soi et pour autrui. Quand bien même la conscience, les croyances d’autrui en seraient heurtées.
Ce droit à l’opinion libre, à l’expression libre, est désormais menacé dans la patrie des droits de l’homme. Les plus exposés sont ceux qui l’exercent activement : humoristes politiques, caricaturistes, pamphlétaires.
Ce danger fut longtemps symbolique, provoqué par des lois liberticides, par les condamnations en justice et l’autocensure qui en découlaient. Provoqué surtout par des groupes de pression de toute obédience (ethnique, nationaliste ou religieuse), prêts à dégainer leur fatwa et leurs avocats. Des groupes communautaristes pour la majorité.
Ce danger est maintenant physique depuis l’attentat qui a décimé l’équipe de Charlie Hebdo, ce « 11 septembre 2001 de la pensée », comme le souligne le dessinateur Plantu. Du communautarisme au fondamentalisme, du fondamentalisme au terrorisme, les frontières sont devenues toujours plus poreuses.
Alors, que pouvons-nous dire, que pouvons-nous faire ? Agir selon nos moyens et nos responsabilités.
A l’Etat de mener la guerre contre le terrorisme Et de garantir les libertés fondamentales.
Aux médias et aux citoyens de continuer à ouvrir grandes leurs gueules, de déconner de tout, de rien et d’eux-mêmes, si bon leur chante. Hors de question de nous taire et de nous terrer dans la peur.
Rappelons nous La Bruyère, cet homme de Caractères : « Il faut rire avant que d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri. »
Messieurs les terroristes, Charlie Hebdo n’est pas mort, son esprit vit encore. Liberté, nous dessinerons encore ton nom.

Jean-François Vuillerme

L’une des photos de la marche du 11 janvier à Paris qui passeront à la postérité

Signée Martin Argyrogo

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