Les prix dans l’Hébergement Restauration encore à l’abri du dérapage des prix de l’énergie

En novembre, les prix des services de restauration et d’hébergement calculés par l’Insee ont reculé de 0,1 % sur 1 mois et progressé de 2,1 % sur les 12 derniers mois. La stabilité des prix dans la restauration (+1,2 % sur 1 an) surcompense le rattrapage des tarifs des hébergements (+3,9 % sur 12 mois), en particulier des hôtels (+10,1 %). La branche, tout comme les produits alimentaires dont l’évolution des prix reste maîtrisée (+0,4 % sur 1 an), n’apparait pas encore affectée par la hausse continue des prix de l’énergie (+21,6 %), notamment du gaz naturel (+50,9 %).

En novembre, les prix des services de restauration et d'hébergement calculés par l'Insee ont reculé de 0,1 % sur 1 mois et progressé de 2,1 % sur les 12 derniers mois. La stabilité des prix dans la restauration (+1,2 % sur 1 an) surcompense le rattrapage des tarifs des hébergements (+3,9 % sur 12 mois), en particulier des hôtels (+10,1 %). La branche, tout comme les produits alimentaires dont l'évolution des prix reste maîtrisée (+0,4 % sur 1 an), n'apparait pas encore affectée par la hausse continue des prix de l'énergie (+21,6 %), notamment du gaz naturel (+50,9 %).

La stabilité des prix alimentaires est déterminante pour les prix à la consommation de la restauration. Ici, un plat à base de saint-jacques, produit de saison. Photo : Redzen - Adobe Stock

Stabilité des prix en Restauration et baisse saisonnière dans les Hébergements

Source : Insee – traitement HR-infos

Une inversion de tendances appelée à durer ?(*)

Historiquement, on observait une hausse des prix toujours plus forte dans l’Hébergement Restauration que sur l’ensemble de l’Indice Insee des Prix à la Consommation (IPC). Ce n’est plus le cas depuis le deuxième semestre 2020. A nouveau en novembre 2021, l’indice des prix H&R progresse plus faiblement (+2,1 %) que l’ensemble de l’Indice (+2,8%).

La chute de la demande a d’abord conduit à une baisse puis à une stabilité des prix. Mais, à l’inverse, la forte reprise de la demande dans l’hébergement marchand à partir de l’été 2021 a provoqué des hausses tarifaires saisonnières plus élevées qu’à l’habitude.

La pondération de chaque service réduit l’impact des hausses de prix de l’Hébergement

Mais cette inflation hôtelière n’a pas pourtant fait flamber l’ensemble du Poste « Restaurants et Hôtels » . En effet, la pondération des prix des services d’hébergements dans l’IPC (114 points) est beaucoup plus faible que ceux des services de restauration (485 points). Or, la hausse des prix des repas pris dans la restauration, en particulier à table, est restée modérée depuis 1 an (+1,8 % vs 3,9 %).

Ainsi, la modération des prix et la pondération prédominante des services de restauration (485 points sur les 599 comptabilisés par l’Insee pour le poste « Restaurants et Hôtels ») expliquent-elles la sobriété de la hausse des prix sur l’ensemble de ce poste R&H.

(*) Cette analyse reprend celle que nous avons publiée en novembre, en actualisant les statistiques de l’Insee (novembre vs octobre). 

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