La solution So Urban d’Arcoroc : en verre et contre tous les plastiques à bannir désormais

restauration rapide et collective, la vente à emporter et à livrer tiennent enfin une vaisselle adaptée à leurs besoins et satisfaisant aux nouvelles obligations légales. Après deux années de R&D, le fabricant français Arcoroc lance sa gamme « So Urban » de 4 contenants en verre centrifugé et couvercle polyéthylène. Solides, empilables, personnalisables et traçables par QR code pour la gestion des consignes. Et bien entendu réutilisables, avec la promesse de résister à 2 000 cycles de lavage.

La restauration rapide et collective, la vente à emporter et à livrer tiennent enfin une vaisselle adaptée à leurs besoins et satisfaisant aux nouvelles obligations légales. Après deux années de R&D, le fabricant français Arcoroc lance sa gamme "So Urban" de 4 contenants en verre centrifugé et couvercle polyéthylène. Solides, empilables, personnalisables et traçables par QR code pour la gestion des consignes. Et bien entendu réutilisables, avec la promesse de résister à 2 000 cycles de lavage.

La gamme So Urban d'Arcoroc. 4 contenants en verre transparent, personnalisables, d'une capacité de 25 à 80 cl, avec leur couvercle en polyéthylène basse densité. Leur surcoût s'amortirait en 8 mois selon Arcoroc, qui a effectué un test de marché avec un foodtruck à forte rotation.

Cocorico ! Voici une solution de contenants en verre, parée pour l’économie circulaire et 100 % française. Si l’on excepte le couvercle en polyéthylène d’origine portugaise.

Le fabricant nordiste Arcoroc (membre du groupe verrier Arc) lance pour le marché de la RHD sa gamme So Urban. La première génération de contenants en verre allégé, réutilisables, consignables et adaptés aux transports. Une solution pérenne, industrielle, semble enfin trouvée pour remplacer le plastique à usage unique, progressivement banni de la RHD (lire notre article).

En règle générale, Arcoroc développe un nouveau produit en 12 mois. « Il en aura fallu 24 pour mettre au point les So Urban », explique Julie Magniez, cheffe de produit Développement Durable et Alternatives au Jetable Food Service (Chef&Sommelier – Arcoroc). Pour plusieurs raisons tenant aux exigences de son cahier des charges : un verre qui soit plus léger (de 30 %), mais pour autant très résistant aux chocs mécaniques et thermiques et empilable.

« La conception d’un verre allégé exigeait un nouveau procédé, un procédé de verre centrifugé et non pressé. Ce qui a exigé des investissements importants pour régler le produit » indique Madame Magniez. « Et pour arriver à un produit parfaitement empilable, qui ne coince pas et ne casse pas quand on l’empile, il a fallu beaucoup d’Aller /Retour…  »

Le couvercle, lui aussi, a nécessité plusieurs mois de mise au point, afin d’atteindre une parfaite étanchéité et une bonne maniabilité. Sourcé au Portugal, il est composé d’une matière plastique autorisée au réemploi alimentaire, le polypropylène 4 LDPE (Low Density).

Jusqu’à 2 000 cycles de lavage en lave-vaisselle industriel

Contenants et couvercles sont en mesure de supporter des centaines de cycle de lavage. Jusqu’à 2 000 pour les contenants, promet Arcoroc. Les uns et les autres supportent, bien entendu, les passages au micro-ondes.

Restait la question de la traçabilité. Dans un premier temps, chaque bol pourra afficher un QR code unique. Son encre résiste parfaitement au passage en lave-vaisselle et au micro-ondes. Quant à la solution RFID, elle arrivera peut-être plus tard. Arcoroc sait encastrer la puce dans le verre.  Mais celle-ci résiste mal au micro-ondes.

« D’accord, c’est écologique, mais c’est du verre, c’est plus cher, combien ça va nous coûter combien en plus ? » Question légitime. « Nous avons fait très attention aux prix,  assure Juliette Magniez, car on remplace des plastiques peu onéreux… »

Evidemment, à l’achat, chaque contenant So Urban sera beaucoup plus coûteux. Mais sur le moyen terme, en intégrant les économies réalisées par leur réemploi, il reviendra moins cher, veut démontrer l’industriel. « Quand on achète du durable, assure la cheffe de produit, on investit  ! » 

Des prix  étudiés pour permettre un retour sur investissement

Arcoroc prend l’exemple d’un site faisant 50 couverts/jour en moyenne. « Nous préconisons dans ce cas 250 contenants, soit 5 fois le repas, en ajoutant 20 % pour le non retour, la casse éventuelle…», expose Juliette Magniez. Avec une consigne payante, l’établissement devrait avoir rentabilisé son investissement au bout de 8 mois.

S’agissant aussi de la consigne, Paris ne s’est pas fait en un jour… Pour que le réemploi fonctionne à plein, il faudra que des points de collecte se mettent en place. Ce qui commence à être le cas dans certaines régions. Comme en Ile-de-France, avec Réseau Consigne. En attendant, la solution la plus simple sera toujours de rapporter les contenants directement au restaurant vendeur.

L’industriel cible trois marchés prioritaires pour So Urban. La restauration rapide haut de gamme (« fast casual » et « healthy » en bon français). Le clique & Collecte et la livraison, en plein boom depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19. Et enfin, la restauration d’entreprise, classique ou en e-cantine.

La gamme est commercialisée auprès des réseaux de distribution connus des restaurateurs. Metro, Promocash, Chomette Favor… Arcoroc prévoit également de la vente en ligne. De même que les ventes directes pour les grands comptes acquéreurs de gros volumes.

 4 contenants de la gamme Arcoroc et leur prix public conseillé, couvercle inclu

Deux formes basses (25 et 58 cl) et deux formes hautes (37 cl et 80 cl).
Et deux couvercles interchangeables et compatibles, en 2 dimensions pour 4 tailles de bol.

Entrées ou desserts
25 cl : 1,20 €
37 cl : 1, 40 €

Plats et salades
58 cl : 1,70 €
80 cl : 1, 90 €

La coupelle de 80 cl

Des contenants et des couvercles parfaitement empilables

 

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