Le logo et le site internet de l’établissement
«Clash respectueux» « Dualité »… Les architectes expriment les lignes directrices de leur projet *
« Trois grandes intentions nous ont guidé pour définir l’univers de l’hôtel. La confrontation subtile entre la réhabilitation des maisons et la création des nouveaux bâtiments. C’est ce que l’on nommera le « clash respectueux ». L’imprégnation des lieux en mettant en scène l’empreinte du passé, comme la mise en valeur des murs de brique. L’affirmation de la thématique du Nord avec le choix des tonalités sombres comme le noir, comparaison à la terre de charbon.
D’un point de vue architectural, les façades en briques badigeonnées en noir des Pays-Bas nous ont fortement inspirées. Ceci nous permet de donner une nouvelle identité visuelle aux maisons mais aussi de les tourner vers une nouvelle vocation, celle d’un Hôtel – Restaurant comme lieu d’accueil.
Pour les ambiances intérieures, nous avons souhaité créer une atmosphère chaleureuse et conviviale à l’image des « Maisons de famille ». L’hôtel est souhaité comme un espace à la fois ouvert sur l’extérieur, avec de grandes baies profitant du jardin mais aussi comme un lieu cosy. »
« C’est un univers construit autour de la notion de Dualité. L’hôtel se pose comme un trait d’union entre l’architecture passée et nouvelle. On a volontairement utilisé le noir dans les chambres pour une atmosphère sombre, de repos. Et cette atmosphère est contrastée par une salle de bain très claire et blanche.
On retrouve ces oppositions dans le choix des matières avec la conservation de briques d’origine pleines de « cicatrices », juste sablées, associées à des éléments neufs et précis, comme les meubles qui ont été dessinés sur mesure afin de garder une élégante sobriété. De même, l’aspect brut de la brique et de la pierre noire vient se confronter au soyeux de la moquette et des tissus.
Le visage des anciennes maisons minières a été transformé par l’utilisation de badigeons de chaux noire. Il était important de créer cette rupture visible dans l’histoire du bâtiment. Nous avons aussi fait appel à des éléments symboliques qui rappellent l’histoire de ce lieu. Le feu dans la cheminée du lobby vient comme une référence à la fonderie et à la mine une fois de plus. »
(*Citations extraites du dossier de presse de l’hôtel)
Celui sans qui le projet n’aurait pas vu le jour : le musée Louvre-Lens
Depuis son ouverture au public le 12 décembre 2012, le musée Louvre-Lens est devenu La locomotive touristique de la région. Après avoir culminé à 900 000 visiteurs la première année, la fréquentation du musée s’est stabilisée à 450 000 par an. Elle est toutefois remontée à 482 758 entrées en 2018,– ce qui en fait le 3ème musée le plus fréquenté de France (hors-île de France). Construit sur le site de l’ancienne fosse N°9 des mines de Lens, le bâtiment a été dessiné par les architectes Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa de l’agence japonaise Sanaa.
En attendant pour le second semestre 2019 le centre de conservation du Louvre situé à 5 minutes en voiture du musée et de l’hôtel…
Ce bâtiment paysage bioclimatique de 20 000 m2 du à l’agence d’architecture Rogers Stirk Harbourg, abritera à partir du second semestre 2019 plus de 250 000 œuvres d’art, actuellement situées à Paris en zone inondable. Il accueillera également un espace d’études et de recherche scientifique sur les collections du musée du Louvre, complémentaire de l’atelier de restauration des œuvres du Louvre-Lens.
Montant de l’investissement : 60 millions d’euros, répartis entre le Louvre, l’Union Européenne, la Région Hauts-de-France, le ministère de la Culture et le mécénat privé.