Coronavirus : lundi et jeudi noir pour les valeurs hôtelières et touristiques

Des milliards d’euros volatilisés ! Avec des investisseurs sous l’emprise de la panique, le pire n’est jamais sûr et pas toujours atteint ! Lundi 9 mars, puis jeudi 12, les bourses mondiales ont littéralement plongé. Plus encore que la semaine précédente. La place parisienne a été touchée de plein fouet. Et avec elle, les titres de la filière touristique.

Des milliards d'euros volatilisés ! Avec des investisseurs sous l'emprise de la panique, le pire n'est jamais sûr et pas toujours atteint ! Lundi 9 mars, puis jeudi 12, les bourses mondiales ont littéralement plongé. Plus encore que la semaine précédente. La place parisienne a été touchée de plein fouet. Et avec elle, les titres de la filière touristique.

Photo : AdobeStock / paris pao

Ainsi, l’action Accor (Euronext Paris) a perdu 10,70% pour la seule journée du 9 mars, ressortant à la clôture à 27,47 euros. Pire, elle abandonnait encore 13,51 % le 12 mars, à 22,79 euros. Les légères hausses enregistrées le 2 et 3  n’ont pas enrayé la spirale baissière. S’accentuant même à partir du 5 (-3,15%). Depuis le 1er janvier 2020, l’action Accor a reculé de 46,08 %. Alors que l’indice CAC 40, dont fait partie Accor a reculé de 32,35% La valorisation du leader européen de l’hôtellerie a perdu 2,955 milliards d’euros entre le 2 mars et le 12 mars, passant de 9,124 milliards le 2 à 6,169 milliards d’euros le 12.

De son côté, l’action Pierre & Vacances a plongé de 10,40 % le 9 mars, à 16,80 euros, après avoir déjà chuté de 6,67 % le 6 et de 6,51% le 5. Mais le 12, elle atteignait le fond en perdant encore 11,48 %. Encore en hausse le 2 mars, le premier exploitant européen de résidences et de villages touristiques est désormais en baisse de 34,36 % depuis le 1er janvier 2020. Sa valorisation est passé depuis le 2 mars de 220 à 130 millions d’euros.

Nationalisation possible d’Air France-KLM et report de la privatisation d’ADP

La Compagnie des Alpes n’avait reculé, c’est un euphémisme, que de 4,70% cle 9 mars, à 21,05 euros. Mais n’avait enregistré qu’une seule hausse (+3,7% le 3 mars) en 12 jours consécutifs de cotation. Le 12 mars, elle reculait de 1,43 %, à 17,42 euros. Depuis le 1er janvier 2020, son action a fléchi de 41,64%. La valorisation de la Compagnie de Alpes est passée de 585 millions à 426 millions d’euros. Elle exploite 10 grands domaines skiables des Alpes (dont La Plagne, Les Arcs, Peisey-Vallandry, Les Tignes, Val d’Isère, Les Menuires, Méribel, Flaine, Samoëns, Morillon, Sixt, et Serre Chevalier Vallée) et 13 parcs de loisirs (dont Parc Astérix, Musée Grévin, Walibi et Futuroscope).

Quant à Air France -KLM, son action (au SBF 120) a dévissé de 9,29% à 5,178 euros. Annulant ainsi la hausse de 6,33% enregistrée le vendredi 6 mars. Pire, le titre se dépréciait encore de 12,69 % le 12 mars. Depuis le 1er janvier, sa valeur s’est effondré de 57,03 %. La valorisation du transporteur aérien est passé de 2,904 à 1,828 milliard d’euros.

Enfin, l’action du groupe ADP a reculé de 5,17% à 122,8 euros le 9 mars puis de 14,15 % le 12 à 97,95 euros. La valeur a perdu 44,38% depuis le 1er janvier 2020. La valorisation du 2ème groupe aéroportuaire européen se monte désormais à 9,693 milliards d’euros. 3,528 milliards d’euros se sont volatilisés depuis le 2 mars. Ce qui a conduit le gouvernement à reporter sine die la procédure de privatisation du groupe.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

A lire dans la même rubrique

Photo : AdobeStock / paris pao