Elisabeth Borne a annoncé aux partenaires sociaux la prolongation jusqu'à fin avril des règles actuelles de prise en charge de l’activité partielle. Reste à charge nul pour les HCR et les autres entreprises des secteurs protégés, et de 15 % pour les autres secteurs. L'indemnité reste maintenue à 84 % du salaire net pour les salariés.
Cette rencontre en visioconférence tenue le 9 mars préparait la future Conférence du dialogue social. Elle se tiendra autour du Premier ministre lundi 15 mars. La ministre souhaitait échanger avec patronat et syndicat sur l’évolution des aides et sur la méthode de concertation sur la sortie de crise.
Elisabeth Borne a dressé un premier bilan du plan « 1 jeune, 1 solution ». Il a permis de recruter entre août et janvier près d’1,3 million de jeunes de moins de 26 ans, en CDI ou CDD de plus de 3 mois. Soit presque autant qu’en 2018 et 2019 à la même période, et cela malgré la crise.
Après avoir partagé avec les partenaires sociaux quelques éléments de bilan sur le recours aux primes par les employeurs (à date près de 340 000 demandes d’aide à l’embauche et 495 000 demandes de prime à l’alternance), la ministre a présenté pour discussion différents scénarios d’évolution des aides (arrêt, dégressivité ou prolongation en l’état). Scénarios à trancher le 15 mars lors de la Conférence de dialogue social.
Discussions engagées à partir du 15 mars sur la levée progressive des restrictions sanitaires
Elisabeth Borne a par ailleurs annoncé la prolongation des règles actuelles de prise en charge au titre de l’activité partielle jusqu’à fin avril. Reste à charge nul pour les entreprises des secteurs protégés. Reste à charge de 15 % pour les autres secteurs. Maintien de l’indemnité à 84 % du salaire net pour les salariés.
D’autre part, la ministre a annoncé des concertations sectorielles à partir de la semaine prochaine pour préparer la levée progressive des restrictions sanitaires. Et adapter de manière pertinente le niveau de soutien aux entreprises dans la perspective de ces allégements.
Enfin, la ministre a également proposé aux partenaires sociaux d’engager une réflexion commune de moyen terme, sur les changements durables suite à la crise, notamment concernant l’évolution des emplois et des compétences.