Anne Hidalgo veut passer de 120 jours à 30 jours par an de location
Dans son entretien au JDD, la maire de Paris assure qu’elle ne souhaite pas interdire les platerformes mais les réguler davantage. Elle estime que le nombre maximum de120 nuitées autorisées par an pour une résidence est trop élevé. « Je pense que 30 jours suffiraient », déclare-t-elle.
La décision de raccourcir la durée annuelle cumulée de location n’est pas toutefois de son ressort, mais de celui du Parlement. La maire de Paris devra donc trouver des élus prêt à porter cette proposition qui promet de faire débat. Proposition qui devra trouver aussi un véhicule législatif qui ne soit pas considéré comme un cavalier législatif…
La réaction d’Airbnb
Dans une déclaration transmise à l’agence Reuters, Airbnb dit avoir « déjà mis en oeuvre des mesures adaptées, avec plusieurs plateformes de location meublée touristique, afin d’aider les hôtes parisiens à louer leur logement en conformité avec les règles applicables, et ce dans le respect de la réglementation européenne ».
« Pour autant, nous maintenons que la réglementation mise en place à Paris, dont un Parisien sur cinq subit les conséquences, est inefficace, disproportionnée, et contraire à la réglementation européenne », poursuit la plateforme. « Nous espérons pouvoir travailler avec tous les acteurs concernés à des solutions réellement adaptées aux villes françaises et à leurs habitants. »
Airbnb avait annoncé mi-janvier avoir collecté, comme la loi l’y oblige, 24 millions d’euros de taxe de séjour en 2018 au profit de 23 000 villes françaises, dont 7,5 millions pour Paris.
Ce n’est que notre avis (mais on le partage)
Une décision légitime et un projet qui ne l’est pas
(Editorial à venir d’HR-infos)