La sinistralité des établissements de la branche poursuit sa décrue, au même rythme (-8,4 %) qu’en 2016, selon la dernière étude trimestrielle Altarès. 2015 s’éloigne, une année noire au cours de laquelle le nombre de redressements et de liquidations judiciaires avaient au contraire augmenté de +8,4 %.
Altarès a enregistré 1721 défaillances entre avril et juin 2017, contre 1818 sur la même période de 2016. Les liquidations (1085) représentent désormais 63 % du total des défaillances contre 65,3 % 1 an plus tôt.
Ce sont les établissements d’hébergement touristique qui ont connu le plus fort recul du nombre de défaillances : -16,4 % pour un total de 58 liquidations et 40 redressements sur l’ensemble du territoire. En revanche, les débit de boissons enregistrent une légère hausse des sinistres (+1,4 %, soit 281 défaillances dont 162 liquidations).
Le recul de la sinistralité dans les hébergements à l’échelle nationale (hors cas régionaux spécifiques) se poursuit pour la deuxième année consécutive. Preuve supplémentaire que le secteur est sorti des difficultés, cette moindre fragilité se conjugue avec la création de nombreuses entreprises d’Hébergement ou de Restauration ( 30 800 en 2016 dont 16 500 sociétés), à mettre en regard avec les 5 000 disparitions par liquidation (hors cessation normale d’activité) observées la même année. Ajouter à cela de nombreuses créations d’emploi : de l’ordre de 30 000 en 2016 et déjà plus de 13 500 sur le seul premier trimestre 2017.
Ces statistiques émanent de l’étude Altarès, enquête de référence s’appuyant sur des données réputées fiables et exhaustives. Par défaillances, rappelons qu’on entend à la fois les procédures de sauvegardes, les redressements et les liquidations.
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