Paris-Yves Robert, auberge de jeunesse capitale et éco-durable

Elle offre des prestations au meilleur qualité-prix pour les voyageurs à petit budget et de tout âge : ils sont peu ou mal accueillis à Paris, faute de capacités suffisantes, contrairement à d’autres capitales européennes comme Londres et Berlin. Elle a été conçue et elle fonctionne comme une hôtellerie 100 % éco-durable, projetant même de devenir le 1er hébergement touristique à énergie positive. »

Elle offre des prestations au meilleur qualité-prix pour les voyageurs à petit budget et de tout âge : ils sont peu ou mal accueillis à Paris, faute de capacités suffisantes, contrairement à d'autres capitales européennes comme Londres et Berlin. Elle a été conçue et elle fonctionne comme une hôtellerie 100 % éco-durable, projetant même de devenir le 1er hébergement touristique à énergie positive."

Enveloppée dans un bardage en bois, l’Auberge de Jeunesse s’abrite sous la charpente métallique de l’ancienne halle SNCF Pajol, édifiée en 1926. Celle-ci est désormais recouverte de 1 988 panneaux photovoltaïques d’un total de 3 500 m² pour une production de 410 000 kWh/an (la consommation de 200 personnes environ). Ce qui en fait la plus grande centrale solaire de Paris.

{{Ecouter l’interview de Thomas Seguy}}

1 – un projet de grande envergure

2 – grosse capacité, petits prix

3 – internet et effet réseau

4 – rentabilité d’exploitation

5 – les dispositifs éco-durables

6 – gestion largement externalisée

7 – premiers bilans et objectifs

8 – le parcours de Thomas Seguy


Elle offre des prestations au meilleur qualité-prix pour les voyageurs à petit budget et de tout âge : ils sont peu ou mal accueillis à Paris, faute de capacités suffisantes, contrairement à d’autres capitales européennes comme Londres et Berlin. Elle a été conçue et elle fonctionne comme une hôtellerie 100 % éco-durable, projetant même de devenir le 1er hébergement touristique à énergie positive. Grâce à ses équipements et à son management, elle va jouer un rôle économique et social de premier plan dans un quartier de Paris, au nord-est du 18ème arrondissement, en pleine rénovation urbaine.

Telles sont les trois ambitions de l’Auberge de Jeunesse Paris-Pajol (rebaptisée Paris-Yves Robert depuis novembre 2013), qui vit son premier été, après une pré-ouverture à la mi mai 2013, en affichant dès juin un taux d’occupation supérieur à 85%. Un projet de grande ampleur porté par la ville de Paris (qui a investi 28 millions d’euros) et par la Fédération Unie des Auberges de Jeunesse (FUAJ).
Les explications de Thomas Seguy, le directeur de Paris-Yves Robert, qui nous dévoile dans le détail un bâtiment novateur, ouvert sur son environnement urbain et à la pointe des prestations.


Thomas Seguy, le directeur de l’Auberge de Jeunesse Paris-Pajol
passé par Accor, le Club Méditerranée et Belambra

Faits et chiffres clefs

investissement : 28 millions d’euros
capacité : 330 lits répartis dans 103 chambres de 1 à 6 lits
bar/boîte à musique, restaurant
salle de spectacle et d’assemblée
7 salles de réunions
effectif auberge : 12 personnes, dont 6 à l’accueil
effectif prestataires : 20 personnes temps plein
loyer annuel : 350 000 euros
tarif de la nuitée : 29,50 euros par personne, petit déjeuner inclus
objectif nuitées : 49 440 (2013), 84 770 (2014), 95 900 (2015)
objectif repas (hors pdj) : 40 000 (2013), 70 000 (2014), 85 000 (2015)
chiffre d’affaires : 2 M? (2013), 2,5 M? (2014), 4,5 M? (2015)
rentabilité : à l’équilibre en 2014, bénéficiaire en 2015

Le volet environnemental

-* dispositif constructif bois-béton visant à optimiser l’isolation thermique, réduit l’énergie grise et accroît l’inertie thermique (confort d’été)
-*halle couverte de 3 500 m2 de panneaux photovoltaïques, produisant 410 000 kWH/an
-* 150 m2 de panneaux solaires thermiques à tubes, couplés à une pompe à chaleur et à un système de récupération de la chaleur des eaux usées : couvre les besoins en eau chaude sanitaire
-* ventilation mécanique double fixe pour limiter les échanges avec l’air extérieur
-** la chaleur de l’air vicié expulsé par la ventilation est récupérée et cédée à l’air neuf entrant
-*équipements sanitaires à robinetterie temporisée (système push)
-* stores sur façades est et ouest actionnés automatiquement en fonction de la lumière naturelle
-* eaux de pluie récupérées dans une cuve de 100 m3 pour l’arrosage du futur jardin couvert et des espaces verts sur une surface de 9 000 m?
-* rafraichissement des salles de réunion et de spectacle via un puit canadien/provençal (1,2 km de tubes) enterré dans le jardin

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Interview : Jean-François Vuillerme
Photo : AJPajol/Serge Detalle

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Visite guidée

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