Les Français privilégient toujours l'alimentation à domicile

Contrairement à ce que de nombreux experts prévoyaient, la consommation alimentaire hors domicile n'a pas bénéficié en France d'un raz de marée au cours de ces dernières années. Les repas pris chez soi continuent de prédominer et de représenter environ 80 % des repas pris dans la semaine, si l'on en croit la dernière étude "Zoom sur l'Alimentation" publiée par l'Observatoire Cetelem et réalisée par l'institut Harris Interactive.

Les Français interrogés estiment prendre environ 3 repas par semaine à l’extérieur, dont 2 déjeuners et 1 dîner. Une habitude plus fréquente chez les actifs (4 repas hors domicile), éloignés de leur domicile par le travail, notamment au déjeuner. Plus fréquente également pour les moins de 35 ans. L'étude Harris ne détaille pas les lieux de consommation hors domicile, qui peuvent donc inclure aussi des repas pris chez des amis.

Cette propension à prendre les repas à domicile détermine le budget alimentaire des Français. Les interrogés estiment dépenser en moyenne 324 euros par mois pour leurs courses alimentaires, au lieu de 101€ pour les autres dépenses liées à leur sustentation, telles que les restaurants ou la livraison de repas à domicile.

Si l'on veut faire des économies, il est donc préférable de manger chez soi. Sur un plan budgétaire, en effet, il revient toujours moins cher de faire des courses pour son foyer que d'acheter ou prendre un repas à l'extérieur pour soi. Une dépense mensuelle moyenne de 388,4 euros pour les couples avec enfants, servira à préparer 14 petits-déjeuners et environ 11 déjeuners ou dîners. A comparer avec les 119,6 euros dépensés pour l'équivalent de 3 repas hors domicile, sachant que sont inclus dans ce panier les livraisons de repas à domicile.

Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 22 au 24 octobre 2019. Échantillon de 1 028 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e)."