Quelles sont les enseignes de restauration rapide que les Français connaissent, fréquentent et plébiscitent le plus ? Quels sont les freins qui les empêchent de s’y rendre plus souvent ? Quelles alternatives au fast-food se donnent ces consommateurs ? L’étude que le cabinet Simon-Kucher & Partners vient de publier apportera d’utiles et précieux enseignements aux opérateurs.
A commencer par celui-ci qui a valeur de mise en garde : la restauration rapide, en premier lieu ses grandes enseignes, doit redoubler de vigilance sur le prix et la qualité de ses offres, si elle veut conserver ses parts de marché. Quand bien même les tendances de consommation à moyen-long terme lui demeureraient favorables.
Cuisiner chez soi, se faire livrer, se fournir au corner de sa supérette, faire un bon repas bistronomique… Les alternatives concurrentielles sont en effet nombreuses. Et le secteur lui-même se cannibalise avec le déferlement d’une cascade de nouvelles marques sur le marché. Ce qui explique la baisse tendancielle des chiffres d’affaires par unité ouverte depuis plusieurs années, les hausses délibérées de tickets moyens, qui relèvent d’une fuite en avant, nourrissant finalement la baisse des volumes qu’elles sont sensées compenser.
En partenariat avec Research Now pour la collecte des données en ligne, Simon-Kucher, grand spécialiste des stratégies prix et croissance, a interrogé au cours du premier trimestre 2017 un millier de Français métropolitains sur leurs habitudes de consommation au sein des 13 principales enseignes de restauration rapide actuelles. Cinq classés dans les fast food classiques (de McDonald’s à KFC), 5 autres en sandwicheries (de Paul à La Mîe Caline), 2 en pizzerias (Pizza Hut et Domino’s Pizza) et 1 en Coffee shop (Starbucks).
HR-infos vous livre la synthèse de cette recherche foisonnante et a soumis à la question son auteur David Vidal.
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