Le Gouvernement va baisser à 85 % à partir du 1er juin le taux de prise en charge par l'Etat et l'Unedic de l'indemnité d'activité partielle. Mais conformément aux engagements du Comité interministériel du Tourisme, les secteurs de la filière bénéficieront toujours d’une indemnisation à 100% des heures non travaillées. Au 19 mai, 822 000 salariés de la branche étaient encore en chômage partiel.
Il était utile de le rappeler. Au moment où le Gouvernement prépare les esprits à une révision le 1er juin de l’indemnisation du chômage partiel. Mais attention ! Les secteurs sous le coup des restrictions législatives ou réglementaires « Covid-19 » continueront pour leur part de bénéficier d’une prise en charge à 100 % par l’Etat et l’Unedic. Cette décision fait partie de l’ensemble des mesures prises par le Comité interministériel du Tourisme du 14 mai dernier.
Cette prise en charge à 100 % se poursuivra au moins jusqu’à la fin du mois de septembre 2020. Au-delà, le chômage partiel restera ouvert si les activités reprennent trop lentement. Dans des conditions toutefois qui pourraient être revues.
Cette prolongation du dispositif concerne les hôtels, cafés, restaurants. Et plus largement les entreprises du secteur du tourisme et de l’événementiel culturel et sportif.
L’employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à 70 % de son salaire brut par heure chômée. Soit environ à 84 % du salaire net horaire. Après avoir obtenu l’autorisation administrative préalable, l’employeur dépose une demande d’indemnisation. Il obtient alors le remboursement mensuel de la rémunération versée au salarié.
L’employeur peut percevoir l’allocation d’activité partielle dans la limite de 1 607 heures par salarié en 2020. L’allocation fixée par heure chômée doit atteindre 8,03 € au minimum et ne pas dépasser 31,97 € au maximum.