Création de Synetam, Union des industriels des équipements et ustensiles pour la Restauration

Le Syneg (ex syndicat des équipementiers de cuisine pro et de blanchisserie) et l’Unitam (ex Union des fabricants d’ustensiles de cuisine, de coutellerie, d’arts de la table…) ont annoncé le 4 mai leur fusion pour devenir Synetam, Union des fabricants d’équipements et d’ustensiles pour la restauration et les arts culinaires. L’ensemble représente 87 fabricants, emploie 7 000 personnes et pèse un chiffre d’affaires de 1,5 milliards d’euros. Les dirigeants de Synetam en escomptent un gain de puissance et d’influence mais aussi de services apportés à ses adhérents.

Le Syneg (ex syndicat des équipementiers de cuisine pro et de blanchisserie) et l'Unitam (ex Union des fabricants d'ustensiles de cuisine, de coutellerie, d'arts de la table...) ont annoncé le 4 mai leur fusion pour devenir Synetam, Union des fabricants d'équipements et d'ustensiles pour la restauration et les arts culinaires. L'ensemble représente 87 fabricants, emploie 7 000 personnes et pèse un chiffre d'affaires de 1,5 milliards d'euros. Les dirigeants de Synetam en escomptent un gain de puissance et d'influence mais aussi de services apportés à ses adhérents.

le 4 mai, Pierre Marcel (ex Syneg), premier président du Synetam, et Guilhem Pinault (ex Unitam), vice-président, signent le traité de fusion donnant naissance au Synetam. Il représente près de 80 % des entreprises opérant sur les différents secteurs représentés.

Le regroupement par élargissement des périmètres représentés est une tendance de fonds chez les organisations professionnelles. Le monde des équipementiers de la restauration (hors domicile et aussi à domicile désormais), des plus gros matériels aux plus petits ustensiles, vient à son tour d’opérer une mue en fusionnant deux spécialistes. L’un orienté vers le marché professionnel (Syneg). L’autre plutôt axé sur le marché grand public (Unitam).

Le Syneg déjà, pour les grands équipements, avait progressivement élargi ses secteurs d’activités. Dernière en date, la blanchisserie en 2019, avec l’adhésion de cinq fabricants : Alliance Landry Systems, Danube, Fagor, Girbau et Miele. Unitam en avait fait de même dès 1981 en naissant de la réunion de trois syndicats de métiers.

En fusionnant Syneg et Unitam, le périmètre industriel de Synetam est donc particulièrement étendu. Et il abolit une séparation, relativement étanche jusque là, entre le matériel pour les professionnels et l’équipement pour le foyer.

Synetam couvre, d’une part, les équipements de cuisines professionnelles et de blanchisserie (historiquement représentés par le Syneg, fort de 56 adhérents). On les regroupe en treize familles :  préparation, cuisson, réfrigération, ventilation, manutention, distribution, bars, offices, conservation du vin, laverie, blanchisserie, traitement de l’eau et des déchets.

Et il couvre, d’autre part, représentés par Unitam et ses quelque 30 adhérents, deux grands domaines. Celui de la cuisine, de la table et du ménage : coutellerie, couverts, platerie & accessoires, articles pour la cuisson… Et celui du chauffage, dont les conduits de cheminée et les autres acccessoires de fumisterie.

Leur fédération commune s’est elle-même unie au sein de Mecallians

Les promoteurs de Synetam arguent d’une complémentarité entre leurs lignes de produits. Et d’une « continuité » même entre l’équipement de la cuisine, l’espace convive et les arts culinaires.

Les entreprises adhérentes au Synetam partagent surtout des préoccupations communes (inflation des matières premières, taxe carbone…) et les mêmes enjeux industriels, énergétiques et environnementaux. Par ailleurs, ils sont rodés à des questions normatives, réglementaires, techniques assez similaires.

Autant de sujets qui nécessitent des compétences et des moyens accrus dans cette période de transition écologique et de réindustrialisation. Négocier, communiquer d’une seule voix, chaque fois que nécessaire… En matière syndicale, l’union aussi renforce la visibilité et la persuasion  !

Sa propre fédération d’appartenance (celle déjà du Syneg et d’Unitam), la Fédération des Industries Mécaniques (FIM), a d »ailleurs montré la voix. Celle-ci, justement, vient de s’unir (ce n’est pas une fusion en tant que telle) avec le Centre Technique des Industries Mécaniques (Cetim) et l’Union de Normalisation de la Mécanique (UNM) pour créer Mecallians. Un bannière commune pour renforcer leur coopération et leur communication.

Pierre Marcel et Guilhem Pinault, président et vice-président de Synetam

« En fusionnant, nous gagnons en puissance et en influence. Synetam est structuré comme doit l’être un syndicat professionnel, mais conserve la souplesse d’une organisation à taille humaine.

Optimisé sur le plan des moyens matériels, Synetam apporte de nouveaux bénéfices, soit par addition des points forts des syndicats d’origine, soit par création de nouvelles valeurs ajoutées.

Notre but est de fournir un maximum de services à nos adhérents, et d’être l’interlocuteur qualifié des parties-prenantes de la filière. »

Le Bureau exécutif de Synetam

De g. à d. : Alexandre Dubost, Bénédicte Compère Pierre Marceil, Guilhem Pinault, Emmanuel Brugger, Huguette Gérard(Conseillère auprès du délégué général), André-Pierre Doucet (délégué Général), Aurélien Fouquet, Laurent Courneil. Absent sur la photo : Patrick Le Feur.

Les 10 engagements de Synetam
  • 1 – Rassembler, défendre & promouvoir, sous une même bannière, les équipementiers de la restauration et des arts culinaires : cuisine, coutellerie, arts de la table, blanchisserie, conduits de fumée ;
  • 2 – Favoriser le rapprochement des points de vue entre nos adhérents, et entre notre secteur et les acteurs de la filière : bureaux d’études, distributeurs, installateurs, exploitants, consommateurs ;
  • 3 – Être force de proposition auprès des pouvoirs publics, du parlement, des parties-prenantes et des relais d’opinion en relation avec notre industrie ;
  • 4 – Contribuer plus efficacement à la vie réglementaire & technique de la filière : veille, notes de position, protocoles professionnels, normalisation, certification ;
  • 5 – Développer une stratégie export commune : communication, made in France, prescription, pavillons sur les salons internationaux … ;
  • 6 – Favoriser l’innovation dans toutes les dimensions de l’entreprise : R&D, production, mise en marché, surveillance du marché ;
  • 7 -Organiser la RSE de la filière : développement durable, égalité salariale, solidarité ;
  • 8- Observer & mesurer les marchés : études, tendances, statistiques ;
  • 9 – Être l’interlocuteur des organisateurs de salons ;
  • 10 -Dégager des moyens pour intégrer dans le syndicat de nouvelles ressources humaines & de nouveaux services au bénéfice de l’adhérent

Logo des 87 membres de Synetam

Il s’agit de fabricants français et de filiales françaises d’industriels européens ou internationaux. Principalement des PME, dont le chiffre d’affaires moyen est d’environ 17 millions.

Cette moyenne qui masque toutefois des écarts de taille. L’entreprise Tournus Equipement, par exemple, réalisait en 2019 avec un effectif de 320 personnes un chiffre d’affaires de  51,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 40 % à l’international.

Chez Krampouz (membre du groupe SEB depuis 2021), leader mondial florissant des fameuses crépières billigs, le chiffre d’affaires atteignait 20 millions d’euros en 2021.

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