Le changement historique de périmètre d'AccorHotels inscrit dans ses comptes

La filialisation-cession en cours de son pôle immobilier et l’application de la norme comptable IFRS 5 ont conduit le leader européen à modifier la présentation le 19 octobre de ses résultats du troisième trimestre 2017. Le chiffre d’affaires d’AccorHotels a été divisé par près de trois à 504 millions d’euros, la vente de son pôle immobilier, prévue d’ici la fin de l’année, entraînant en effet sa déconsolidation des comptes du groupe et un changement de périmètre important.

Le chiffre d’affaires du troisième trimestre ressort en progression de 6,4% en données comparables et à taux de change constant, et de 7,2 % en données publiées, selon le communiqué d’AccorHotels. A périmètre et changes constants, la croissance du groupe a un peu ralenti, après avoir progressé de + 9,2% au deuxième trimestre et de + 8,3% sur l‘ensemble du premier semestre.

Cette déconsolidation n’aura pas d’impact négatif sur l’exercice en cours. AccorHotels a annoncé en effet tabler sur un résultat opérationnel 2017 dans le haut de la fourchette prévue, entre 460 et 480 millions d’euros, après un solide troisième trimestre, hormis au Moyen Orient et au Brésil.

« Les bonnes tendances opérationnelles observées au premier semestre dans nos marchés clés se confirment, alors que les premiers signes de reprise se manifestent en Amérique latine », a souligné Sébastien Bazin, PDG du groupe, cité dans ce communiqué, saluant des performances « solides ».

« Notre parc hôtelier franchit au cours du trimestre le cap symbolique des 600.000 chambres », a-t-il fait valoir. « Cette dynamique favorable devrait se poursuivre, nous permettant d’atteindre un résultat d’exploitation dans le haut de la fourchette annoncée au marché en juillet dernier ».

Le chiffre d‘affaires de HotelServices, désormais principale division du groupe qui recouvre ses activités d‘exploitation hôtelière, a signé une croissance organique de 3,5%, à 442 millions d’euros, après une hausse de 6,0% au premier semestre.

“Les chiffres sont plutôt bons dans l‘ensemble”, soulignent les analystes de Barclays (cités par Reuters) dans une note, s‘interrogeant toutefois sur le décalage entre le chiffre d‘affaires et le revenu par chambre.

Quant au pôle “nouvelles activités”, qui regroupe les acquisitions opérées dans les métiers de la conciergerie, la location de résidences privées de luxe et les services digitaux aux hôteliers indépendants, son chiffre d’affaires à est en croissance de 5,6 %, à 32 millions d‘euros. Elle est même de 150% en données publiées, avec l’intégration depuis le 3e trimestre 2016 de John Paul, SquareBreak, Travel Keys, VeryChic et Availpro.

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La filialisation-cession en cours de son pôle immobilier et l'application de la norme comptable IFRS 5 ont conduit le leader européen à modifier la présentation le 19 octobre de ses résultats du troisième trimestre 2017. Le chiffre d'affaires d'AccorHotels a été divisé par près de trois à 504 millions d'euros, la vente de son pôle immobilier, prévue d'ici la fin de l'année, entraînant en effet sa déconsolidation des comptes du groupe et un changement de périmètre important.

Le chiffre d'affaires du troisième trimestre ressort en progression de 6,4% en données comparables et à taux de change constant, et de 7,2 % en données publiées, selon le communiqué d'AccorHotels. A périmètre et changes constants, la croissance du groupe a un peu ralenti, après avoir progressé de + 9,2% au deuxième trimestre et de + 8,3% sur l‘ensemble du premier semestre.

Cette déconsolidation n'aura pas d'impact négatif sur l'exercice en cours. AccorHotels a annoncé en effet tabler sur un résultat opérationnel 2017 dans le haut de la fourchette prévue, entre 460 et 480 millions d'euros, après un solide troisième trimestre, hormis au Moyen Orient et au Brésil.

"Les bonnes tendances opérationnelles observées au premier semestre dans nos marchés clés se confirment, alors que les premiers signes de reprise se manifestent en Amérique latine", a souligné Sébastien Bazin, PDG du groupe, cité dans ce communiqué, saluant des performances "solides".

"Notre parc hôtelier franchit au cours du trimestre le cap symbolique des 600.000 chambres", a-t-il fait valoir. "Cette dynamique favorable devrait se poursuivre, nous permettant d'atteindre un résultat d'exploitation dans le haut de la fourchette annoncée au marché en juillet dernier".

Le chiffre d‘affaires de HotelServices, désormais principale division du groupe qui recouvre ses activités d‘exploitation hôtelière, a signé une croissance organique de 3,5%, à 442 millions d'euros, après une hausse de 6,0% au premier semestre.

“Les chiffres sont plutôt bons dans l‘ensemble”, soulignent les analystes de Barclays (cités par Reuters) dans une note, s‘interrogeant toutefois sur le décalage entre le chiffre d‘affaires et le revenu par chambre.

Quant au pôle “nouvelles activités”, qui regroupe les acquisitions opérées dans les métiers de la conciergerie, la location de résidences privées de luxe et les services digitaux aux hôteliers indépendants, son chiffre d'affaires à est en croissance de 5,6 %, à 32 millions d‘euros. Elle est même de 150% en données publiées, avec l’intégration depuis le 3e trimestre 2016 de John Paul, SquareBreak, Travel Keys, VeryChic et Availpro. "
Faits marquants de la période
  •  Croissance solide sur tous les marchés-clés du groupe
  • Ouverture de 73 hôtels et plus de 11 000 chambres
  •  Plus de 600 000 chambres ouvertes et pipeline record de 178 000 chambres
  •  Signature d’accords en vue des acquisitions de Gekko et de Mantra Group
  • Partenariat avec la SNCF pour le développement d’Orient-Express
  •  Partenariat avec Bouygues Immobilier pour le développement de Nextdoor

(source AccorHotels)

L’activité d’HotelServices par région du monde

Le chiffre d’affaires d’HotelServices, qui exploite sous contrat de franchise et de management 4 209 hôtels (604 000 chambres) à fin septembre 2017, s’établit à 442 millions d’euros, en progression de 3,5% en données comparables.
Cette progression résulte d’une activité très soutenue dans la majorité des régions, hormis en Amérique du Sud, où le Brésil semble avoir atteint le point bas du cycle, aboutissant à une hausse du taux d’occupation de la région pour la première fois depuis 3 ans.
 
 

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