Une évolution des prix modérée depuis 10 ans mais plus marquée dans les grandes villes
Le prix moyen du jambon-beurre aurait augmenté d’environ 11,2 % entre 2008 et 2017, si l’on en croit l’étude Gira Conseil. L’inflation cumulée du roi des sandwichs a toutefois été deux fois plus forte dans les communes de moins de 50 000 habitants (+ 15 %) que dans les communes de plus de 50 000 (+7,6 %). Ceci pourrait s’expliquer par un marché plus concurrentiel dans les grandes villes.
Des prix en baisse et en hausse en 2017 selon les segments
En bausse sur deux marchés
- Hyper-Supermarché : 2,28 EUR / -9,1 %
- Pétrolier – Station service : 2,94 EUR / -2,5 %
En hausse sur 4 autres marchés
- Supérette : 2,33 EUR / +1,3 %
- Sandwicherie : 3,14 EUR / +0,5 %
- Boulangerie : 3,42 EUR / +5,9 %
- Café/Bar/Brasserie : 3,52 EUR / + 4 %
De fortes disparités de prix moyens selon les villes
Paris reste la ville la plus chère avec un jambon-beurre vendu en moyenne à 4, 00 EUR (+14.94%), suivent à égalité Lyon et Bordeaux (3, 34 EUR). Le sandwich « Parisien » reste 36% plus cher qu’ailleurs en France (2,94 EUR). Les villes les moins chères sont Tulle (2.48€), Marseille (2.56€) et Nevers (2.57€).
« Le jambon-beurre est moins cher dans les villes où le revenu moyen par foyer fiscal est inférieur à la moyenne nationale », commente Bernard Boutboul, directeur de Gira Conseil.
Le site du salon
La restauration rapide « bat record sur record », selon Gira Conseil
Le marché du snacking continue sa forte croissance en volume et en valeur avec un chiffre de 51 milliards d’euros (+5.9%). Un chiffre d’affaires qui a triplé en 15 ans selon le cabinet.
Ce segment « atteint les 51 milliards d’euros, en hausse de 6% par rapport à 2016, +13% sur les quatre dernières années et +260% sur 13 ans, c’est l’euphorie, on n’avait pas vu une telle croissance depuis un petit moment », s’exclame Bernard Boutboul.
La restauration rapide « est passée au dessus du service à table car elle représente 60% de la restauration, et pourtant le service à table se porte bien », ajoute-t-il.
« On vit en France une disparition du fast-food, de la malbouffe, l’arrivée d’une certaine montée en gamme depuis plusieurs années, du fait-maison avec des produits bruts, à des prix assez élevés », dit-il.
« Même les Américains regardent ce qu’on est en train de faire sur cette restauration rapide +gastronomique+, car ils n’ont chez eux pas autant de diversification dans ce segment de restauration », affirme le directeur du cabinet.