Les cuisiniers restaurateurs enfin reconnus comme des artisans. A l’image de leurs collègues des autres métiers de bouche, bouchers, charcutiers, boulangers, pâtissiers, chocolatiers, fromagers, poissonniers, traiteurs…
Le Journal officiel a en effet publié le 11 mai le décret 2017-978 du 10 mai 2017 donnant officiellement naissance le 1er juin 2017 au statut d’artisan cuisinier.
Cet arrêté fixe les conditions requises pour se prévaloir de cette qualité et être immatriculé comme tel auprès de la Chambre de métiers et de l’artisanat de son département.
Au nombre de trois, ces conditions portent sur la formation professionnelle (CAP, BEP ou niveau au moins équivalent dans le métier exercé ou un métier connexe, ou encore immatriculation d’au moins six ans dans le métier), le type de cuisine qu’il doit produire, à savoir entièrement « faite maison » à partir de produits bruts, et enfin, sa qualité de dirigeant d’une entreprise de moins de 11 salariés.
Porteuse de ce projet, l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) s’est félicitée de la publication du décret, elle y voit la reconnaissance du savoir-faire des professionnels, de leurs connaissances des techniques culinaires, et l’opportunité que leur expérience soit reconnue et valorisée auprès de leur client.
« La publication de ce décret est pour nous la reconnaissance officielle à la fois d’une qualité de cuisine et la valorisation de nos savoir-faire et compétences auprès de notre clientèle déclarent Hubert Jan et Jean Terlon, président et vice-président de la branche Restauration de l’UMIH. Cela contribuera à valoriser l’image de notre profession auprès de nos clients mais aussi auprès des jeunes et des futurs apprentis. »
« La cuisine française, c’est la mise en valeur de tous les métiers de bouche. Enfin les cuisiniers, accèdent aujourd’hui à l’artisanat ! Ce statut d’artisan cuisinier est le fer de lance de notre gastronomie et la préservation de notre patrimoine. C’est une avancée pour notre filière, majeure pour l’économie de notre pays. » se réjouit de son côté Roland Heguy, président confédéral de l’UMIH.
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