Figure du syndicalisme patronal de la restauration commerciale organisée, Laurent Caraux reprend du service à la tête du Syndicat National de la Restauration Thématique et Commerciale (SNRTC) qui regroupe les principales entreprises et enseignes du secteur (liste ci-après). Une organisation dont il fut en effet le président-fondateur de 2005 à 2009 et qu’il présida à nouveau de 2011 à 2013 avant de laisser la place à Michel Morin.
Laurent Caraux avait connu une première vie syndicale dès 1985 en devenant président-fondateur du SNARR (Syndicat National de l’Alimentation et de la Restauration Rapide), qui signera la première Convention Collective Nationale du secteur.
Le président du SNRTC fonde sa légitimité syndicale sur son passé et son présent de « serial entrepreneur ». Monsieur Caraux est en effet à l’origine de l’enseigne Pomme de Pain en 1980, d’Aubépain (avec le groupe Elitair devenu Elior) en 1989 et de la chaîne El Rancho (avec Avenir Tourisme, U.I puis Unigrains) qu’il préside toujours 25 ans après sa création.
Dans son discours de politique générale prononcé le 28 mars lors de l’Assemblée générale du syndicat, Laurent Caraux a dévoilé une deuxième version du Manifeste de la Restauration (la première fut publiée en mai 2015). Un état des lieux du secteur et un constat des « différentes contraintes fiscales et réglementaires qui asphyxient les entreprises ». Le patron du SNRTC souhaite que « dans l’esprit d’une Révision Générale des Politiques Publiques et avec le recul qui est le nôtre aujourd’hui, soit examinés la pertinence de leur mise en place et leur impact sur les comptes d’exploitation de nos entreprises ».
Laurent CARAUX a appelé les autres organisations représentatives de la profession – dont les
présidents étaient majoritairement présents le 28 mars – à oeuvrer ensemble avec l’objectif commun de « contribuer à l’évolution de la restauration et à la valorisation de ses métiers pour attirer les professionnels de demain ». Il a listé quelques pistes de travail « qui devraient tous, dit-il, nous mobiliser » : formation et apprentissage, contrats d’usage, taux de TVA applicable au secteur,
relations entre bailleurs et locataires, titres-restaurant, …
Dans l’optique du rapprochement à venir des branches, le Président du SNRTC a insisté sur la
nécessité de « montrer notre capacité à travailler ensemble (…) dans le respect de nos
différences », avec un objectif commun : « permettre aux entreprises de renouer avec la croissance,
leur offrir de nouvelles perspectives, mais aussi renforcer l’attractivité du secteur de la restauration
au sens large, pour qu’il reste pourvoyeur d’emplois (…)»
Cette unité est, selon Laurent Caraux, la seule chance pour le secteur de la restauration de se
faire entendre. (d’après communiqué de presse)
«