Frédéric Brouillard nouveau président de l'Association des Franchisés Accor

Le leader des résidences de tourisme en Europe, qui fête cette année ses 50 ans, accroît son offre à l’étranger et ouvre quatre nouvelles destinations, avec la gestion de nouvelles résidences au Monténégro, en Crète, à Madère et à Malte. Aujourd’hui, la marque compte plus 130 résidences et villages à l’étranger, sur un total de 280 destinations.

Pierre & Vacances est aujourd’hui présent dans une dizaine de pays, dont la France (métropole, Antilles), l’Allemagne et l’Autriche (avec des aparhotels), la Grèce, le Portugal, l’Italie, Croatie, l’Ile Maurice et l’ Espagne, sa deuxième destination par ordre d’importante. C’est dans la péninsule ibérique que le groupe de Gérard Brémond a réalisé sa première implantation internationale en 2005. Il y compte aujourd’hui 46 structures prévoit à l’horizon 2021 d’en ouvrir 20 supplémentaires.

« Nous avons ouvert notre premier site en Espagne en 2005 dans la région de la Catalogne, sur la Costa Dorada. En 2009, nous y comptions déjà 7 résidences et villages pour atteindre en 2017, 35 sites Pierre & Vacances et 11 en mandat de commercialisation », déclare Pascale Roque, directrice générale Pierre & Vacances Tourisme.

Ce développement international se fera également par contrats de management. C’est ainsi que le groupe a repris en 2007 la gestion, l’exploitation et la commercialisation de la résidence premium Crvena Luka Hotel & Resort**** située en Croatie dans la région de Zadar.

« Le contrat de management est un modèle que nous souhaitons développer rapidement, notamment avec notre offre premium. Nous avons pour objectif d’ici 4 ans de signer 7 à 10 contrats de gestion et notamment sur des marchés où notre marque n’est pas encore présente comme la Suisse, l’Allemagne ou bien l’Autriche », précise Pascale Roque.

Par ailleurs, le groupe a dévoilé mi-juin, sa marque Sunparks dédiée au marché chinois qui se substituera à celle de Center Parcs pour développer des complexes de loisirs en partenariat avec le conglomérat HNA Tourism Group (actionnaire du groupe P & V depuis mars 2016 à hauteur de 9,9 %).

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Cinq projets sont lancés en Chine : deux Sunparks de 1000 et 800 appartements et cottages, et trois autres unités de 500 à 600 hébergements (dont un à la montagne), sous la marque Pierre & Vacances (500 à 600 hébergements). Le potentiel chinois des résidences est estimé à au moins 50.
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Dominique Pommat, président des Gîtes de France de Savoie, a été élu à la tête de la Fédération Nationale des Gîtes de France pour un mandat de trois ans. Il succède à Yannick Fassaert, qui présidait la Fédération depuis 2007.

Dominique Pommat, 60 ans, marié et père trois enfants, est diplômé d’une licence en droit privé de l’Université Paris Sud. Après avoir débuté comme chef de rayon chez Carrefour, il rejoint France Télécom en 1983, puis sa filiale Orange Business Services, où il occupera successivement un poste de manager commercial, directeur du service clients et chef de projet informatique.

En 2010, il quitte l’opérateur et s’établit en Savoie au village de la Thuile où il passait ses vacances depuis les années 70. Il engage alors une nouvelle aventure professionnelle auprès de son épouse Maeva, en l’épaulant dans la gestion de leurs trois gîtes dont un gîte d’enfants.

Dès 2010, Dominique Pommat s’engage dans la vie associative de Gîtes de France. D’abord, en tant qu’administrateur des Gîtes de France de Savoie, en qualité de représentant des propriétaires de gîte d’enfants, puis de président en 2012.

Sous sa présidence, les Gîtes de France Savoie prennent leur indépendance financière (malgré le tarissement des financements publics), développent la commercialisation et le parc qui compte aujourd’hui 1 800 hébergements appartenant à 1 200 adhérents. Il met aussi en place l’intéressement collectif en 2015 pour les collaborateurs de la structure.

En 2014, il est élu maire de son village de La Thuile (330 habitants) et intègre en parallèle le comité exécutif de la Fédération Nationale des Gîtes de France.

Se revendiquant leader français et européen de l’hébergement « chez et par l’habitant », Gîtes de France a réalisé en 2016 avec ses 60 000 hébergements labellisés appartenant à 47 000 propriétaires un volume d’affaires de 468,1 millions d’euros (+7 % par rapport à 2015) et 6,67 millions de nuitées vendues (+3,6%).
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Krystel Blondeau, qui était directrice générale de la Fédération Internationale des Logis (Fil) depuis 2006, a décidé de « mettre fin à ses fonctions, souhaitant donner une nouvelle orientation à sa carrière », selon les termes du communiqué de presse de la Fédération. Son départ sera effectif fin janvier 2017. Son successeur devrait être connu dans les semaines à venir.

Fabrice Galland, président de la Fédération, avec le soutien des 7 membres du Bureau National, et accompagné de Marie-Lou Lopez (directrice commerciale) et Marie-Xavière Hocquemiller (directrice marketing et communication), poursuivra la stratégie actuelle des Logis, dans la continuité des réformes engagées, indique le communiqué, telle « Logis Demain » avec l’arrivée de 25 Conseillers Terrain.

Diplômée en 1988 de l’IUT de Sceaux (DTA Marketing Réseaux et DTU Technique de commercialisation), Krystel Blondeau a effectué l’essentiel de sa carrière dans l’hôtellerie. De 1996 à 1999, elle a exercé au sein d’Hôtels et Compagnie (Balladins et Climat de France) en qualité de responsable marketing. Elle restera ensuite six ans chez Louvre Hotels de 1999 à 2004, en tant que directrice de la communication puis directrice marketing. Et c’est en août 2006 qu’elle entre à la Fil, à l’époque Logis de France.

D' »Itinéraire 2010″ à « Cap 2017″(mandature qui s’achèvera fin 2017 sans elle), Krystel Blondeau a mis en oeuvre les projets d’entreprise de la Fédération sous l’autorité de ses instances et présidents successifs : Jacqueline Roux jusqu’en 2011,Thierry Amirault jusqu’en avril 2016 et Fabrice Galland depuis. Krystel Blondeau a ainsi accompagné les mutations du premier réseau hôtelier indépendant de France.

Les Logis, dans la période, ont rehaussé leurs standards de qualité, harmonisé et segmenté leur offre. Depuis 2009, la marque déploie les Logis d’Exception, l’hébergement haut de gamme du réseau, ainsi que « Les Tables distinguées », restauration gastronomique primée dans les guides. En 2016, la FIL a lancée également deux nouvelles offres d’hébergements : Maison by Logis composées de villas, d’appartements et de gîtes et Insolite by Logis comprenant des bulles, des roulottes, des yourtes, etc.

Les activités commerciales de la Fil ont également fortement progressé, notamment grâce à un nouveau programme de fidélisation O’Logis, aux actions de communication grand public « Plaisirologis » et aux innovations numériques. Ainsi en 2015, lors des premières « Palmes de l’Hôtellerie Française », la Fédération avait obtenu la Palme de l’Innovation numérique et celle du Réseau Hôtelier de l’Année. En 2016, Logis avait décroché la première place du podium (devant Ibis) au « Palmarès des Enseignes dédié à la qualité de service » (dans la catégorie Hôtels de moyenne gamme), organisé par le magazine Capital.

Il n’en demeure pas moins que les adhérents Logis, pour une part d’entre eux, performent moins sur un plan économique que leur centrale, en dépit des volumes supérieurs que celle-ci leur apporte. Et c’est sans doute là que le bât blesse. La Fédération n’a pas réussi d’ailleurs à redévelopper le réseau d’hôtels qui n’a cessé de s’éroder depuis une dizaine d’années.

Si le réseau Logis compte encore aujourd’hui quelque 2 234 membres, dont 2 086 en France et 150 dans le reste de l’Europe (principalement en Espagne, Italie et Espagne), il en comptait plus de 2 850 en 2010, rien qu’en France. Logis a donc perdu des centaines d’adhérents dans la décennie en cours, pour différentes raisons. Retour à l’indépendance. Entrée dans une chaîne concurrente. Ou tout simplement cessation de l’activité, la petite taille des établissements Logis (ils comptent en moyenne 20 chambres, contre plus de 30 pour le reste du parc français) étant un facteur de fragilité.

Consolider le réseau Logis en donnant les moyens à ses adhérents de faire le meilleur profit commercial des supports centraux sera sans doute l’une des principales tâches du successeur de Madame Blondeau.

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