Le logo de Cojean
L’enseigne compte aujourd’hui 25 unités à Paris et 2 à Londres. Une ouverture est annoncée fin septembre à Paris, rue de Choiseul, et une autre avant la fin de l’année sur les grands boulevards à la place d’une boutique Orange de 400 m2. 2 autres à Londres.
L’enseigne a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros (selon l’enquête du magazine spécialisé B.R.A Restauration) et un ticket moyen TTC de 13 euros.
La Fondation « Nourrir Aimer Donner », fondée par Alain Cojean
La Fondation Nourrir, Aimer, Donner soutient des actions menées dans les pays en développement pour venir en aide aux communautés les plus démunies. Elle appuie des initiatives contribuant à lutter contre la pauvreté et contre toute forme d’injustice, et soutient notamment des projets améliorant l’accès à l’eau et à la nourriture.
La Fondation Nourrir, Aimer, Donner a été créée en 2011 sous l’égide de la Fondation de France à l’initiative de la société Cojean.
Elle soutient particulièrement les projets qui favorisent l’accès à l’eau et à la nourriture, ou qui garantissent une meilleure nutrition, visant ainsi à subvenir aux besoins primaires et essentiels des populations les plus démunies. Plus largement, elle finance des actions de développement dans les pays du Sud – construction d’écoles, forage de puits, insertion économique – et s’attache aux projets qui luttent contre toute forme de discrimination et d’injustice.
Extrait d’un article du Monde consacré à sa fondation
« (…) L’aventure débute il y a quelques années, quand Alain Cojean part à la découverte de Calcutta, en Inde. Par hasard, il y rencontre un Anglais, David Earp, qui recueille des orphelins handicapés physiques, souvent sourds et muets. « Je n’ai jamais vu autant d’amour de ma vie, sinon celui que m’a donné ma mère », se souvient-il. Les gamins ne vont pas à l’école et passent le plus clair de leur temps à regarder la télévision. Comment les aider ?
Tandis qu’Alain Cojean boit du thé au lait avec les pensionnaires de David, l’étincelle jaillit. « Et si on créait une biscuiterie ? », lance-t-il. Les Indiens en raffolent. Dans ce pays, plutôt que des fleurs, la coutume est d’offrir ces friandises. C’est ainsi que naît l’atelier Shuktara Cakes, du nom du foyer des orphelins, qui fabrique des madeleines, des cakes et des financiers haut de gamme pour les hôtels chics de la ville. Le consul de France donne un coup de pouce au projet en organisant une rencontre avec des restaurateurs et des hôteliers de la ville. « Cela fait quatre ans que ça tourne. Les jeunes ne sont plus orphelins d’école et d’emploi », résume l’entrepreneur.
Un second atelier – une école de pâtisserie formant des jeunes filles de milieux défavorisés – est construit à Siem Reap, au Cambodge, en 2014. La fondation participe également au financement d’écoles maternelles et de cantines au Sri Lanka, elle soutient un centre de nutrition au Togo, un bassin produisant de la spiruline au Laos et une association qui lutte contre la répression des homosexuels au Cameroun.
La fondation œuvre aussi en France : en partenariat avec le SAMU social de Paris, elle a donné plus de 70 000 chaussettes et 18 000 sous-vêtements aux sans-abri de la capitale. Le financement est assuré par l’entreprise Cojean, qui reverse chaque année 10 % de ses bénéfices à la fondation. (…)»