Recul du nombre de curistes et de soins de thalassothérapie en France

Les établissements de thalassothérapie ont maintenu tant bien que mal en 2017 leur chiffre d’affaires thalasso (hors hébergement) malgré un recul significatif du nombre de curistes accueillis et du nombre de soins dispensés, selon les données de l’Observatoire In Extenso Tourisme Culture Hôtellerie.

Le chiffre d’affaires réalisé par établissement a atteint en moyenne 3,073 millions d’euros (hors taxes), en hausse de + 1,2 % par rapport à 2016. Quant au chiffre d’affaires par curiste, il s’élève à 304 euros, en augmentation de + 4,7 % sur 12 mois.

Ce sont les établissements situés dans la zone méditerranéenne qui enregistrent les progressions les plus significatives, avec un CA moyen de 1,375 millions d’euros par établissement, en hausse de + 2,7 % et un CA par curiste de 270 euros, en augmentation de +12,2 %. A l’inverse, les adresses d’Atlantique déplorent une quasi stagnation de leurs ventes (+0,2 %), à 3,262 millions d’euros, la vente moyenne par curiste s’établissant à 359 euros (+ 3 %)

Quant aux centres de thalasso de la zone Manche et Bretagne Nord, ils sont toujours crédités du chiffre d’affaires moyen le plus élevé de France : 4,278 millions d’euros, en petite progression de +1,6 %. Mais c’est également dans cette zone que le chiffre d’affaires par curiste est le plus bas : 265 euros, en progression de +3,9 %. La zone compense ces ventes relativement modestes par des volumes plus importants de curistes. Chaque établissement situé en Manche et Bretagne Nord accueille en moyenne 16 219 curistes par an, quand leurs confrères de la façade Atlantique en reçoivent 9 080 et leurs collègues du littoral méditerranéen 6 420.

Cette très légère progression du chiffre d’affaires semble essentiellement provenir d’une hausse du tarif des soins (analyse HR-infos), faute de curistes et de soins supplémentaires. En effet, dans cette même période courant de janvier à décembre 2017, les centres on enregistré deux types de baisses. Un recul du nombre de curistes reçus (en moyenne 10 119 en ,soit -3,5 % de moins qu’en 2016), tant français qu’étranger, la baisse la plus forte étant enregistrée dans la zone Méditerranée (-8,5 %, 6420 curistes). Et un recul du nombre de soins prodigués par chaque établissement (91 307 sur 12 mois, – 4,3 %) et par curiste (9 soins par curiste, soit – 1,2 %). La diminution du nombre de curistes et de soins a été observé dans les trois zones géographiques établies par In Extenso TCH.

Le cabinet s’est également intéressé au ratio des frais de personnel des instituts. Il s’élevait en 2017 à 46 % de leur chiffre d’affaires (1,365 million d’euros (en baisse de -1 % par rapport à 2016). Plus l’institut est important, plus la part de masse salariale est élevée. Celle-ci atteint 54 % dans les établissements réalisant plus de 4 millions d’euros de CA, contre 39 % dans ceux réalisant moins de 2 millions d’euros de CA. Chaque institut emploie en moyenne 37 personnes, pour un coût moyen mensuel de 3 115 euros (+1,7 % par rapport à 2016), les plus grosses unités en employant 76, les plus petites environ 20.

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Les établissements de thalassothérapie ont maintenu tant bien que mal en 2017 leur chiffre d'affaires thalasso (hors hébergement) malgré un recul significatif du nombre de curistes accueillis et du nombre de soins dispensés, selon les données de l'Observatoire In Extenso Tourisme Culture Hôtellerie.

Le chiffre d'affaires réalisé par établissement a atteint en moyenne 3,073 millions d'euros (hors taxes), en hausse de + 1,2 % par rapport à 2016. Quant au chiffre d'affaires par curiste, il s'élève à 304 euros, en augmentation de + 4,7 % sur 12 mois.

Ce sont les établissements situés dans la zone méditerranéenne qui enregistrent les progressions les plus significatives, avec un CA moyen de 1,375 millions d'euros par établissement, en hausse de + 2,7 % et un CA par curiste de 270 euros, en augmentation de +12,2 %. A l'inverse, les adresses d'Atlantique déplorent une quasi stagnation de leurs ventes (+0,2 %), à 3,262 millions d'euros, la vente moyenne par curiste s'établissant à 359 euros (+ 3 %)

Quant aux centres de thalasso de la zone Manche et Bretagne Nord, ils sont toujours crédités du chiffre d'affaires moyen le plus élevé de France : 4,278 millions d'euros, en petite progression de +1,6 %. Mais c'est également dans cette zone que le chiffre d'affaires par curiste est le plus bas : 265 euros, en progression de +3,9 %. La zone compense ces ventes relativement modestes par des volumes plus importants de curistes. Chaque établissement situé en Manche et Bretagne Nord accueille en moyenne 16 219 curistes par an, quand leurs confrères de la façade Atlantique en reçoivent 9 080 et leurs collègues du littoral méditerranéen 6 420.

Cette très légère progression du chiffre d'affaires semble essentiellement provenir d'une hausse du tarif des soins (analyse HR-infos), faute de curistes et de soins supplémentaires. En effet, dans cette même période courant de janvier à décembre 2017, les centres on enregistré deux types de baisses. Un recul du nombre de curistes reçus (en moyenne 10 119 en ,soit -3,5 % de moins qu'en 2016), tant français qu'étranger, la baisse la plus forte étant enregistrée dans la zone Méditerranée (-8,5 %, 6420 curistes). Et un recul du nombre de soins prodigués par chaque établissement (91 307 sur 12 mois, - 4,3 %) et par curiste (9 soins par curiste, soit - 1,2 %). La diminution du nombre de curistes et de soins a été observé dans les trois zones géographiques établies par In Extenso TCH.

Le cabinet s'est également intéressé au ratio des frais de personnel des instituts. Il s'élevait en 2017 à 46 % de leur chiffre d'affaires (1,365 million d'euros (en baisse de -1 % par rapport à 2016). Plus l'institut est important, plus la part de masse salariale est élevée. Celle-ci atteint 54 % dans les établissements réalisant plus de 4 millions d'euros de CA, contre 39 % dans ceux réalisant moins de 2 millions d'euros de CA. Chaque institut emploie en moyenne 37 personnes, pour un coût moyen mensuel de 3 115 euros (+1,7 % par rapport à 2016), les plus grosses unités en employant 76, les plus petites environ 20. "
Photo : Franz Massard
Les établissements échappent à un recul de leur volume de ventes par des augmentations tarifaires

Source : In Extenso Tourisme Culture Hôtellerie

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Photo : Franz Massard