Cinq tendances à l’horizon 2030 et autant d’opportunités et de risques pour la filière
1- les contraintes budgétaires et l’insécurité impacteront le tourisme de demain
- le budget vacances se concentrant sur l’estival, prime restera aux destinations soleil
- Plusieurs pays du pourtour méditerranéen (Espagne,îles Baléares, Italie) mais aussi la côte atlantique profiteront du report de vacanciers qui ont renoncé aux destinations du sud de la Méditerranée.
- Un tourisme plus local et le fait de rester chez soi pour les vacances devrait également s’amplifier
2- Les destinations touristiques alternatives vont se développer
- La concurrence viendra de l’Europe, de l’Allemagne, du Royaume-Uni notamment
- Paris ne concentrera plus l’attractivité Bordeaux, Lyon et d’autres métropoles vont rayonner à l’international
3- De nouvelles pratiques touristiques irrigueront progressivement toutes les générations
- Les jeunes voyageront davantage encore, mais surtout via les offres alternatives moins coûteuses
- Les comportements des Milleniums influenceront ceux des autres générations
- Un nouveau couple hébergement low cost et offre culturelle-événementielle
4- Le tourisme inter générationnel prendra une importance croissante
- le développement des voyages des seniors profitera à l’hébergement non marchand (familial surtout)
- Les séniors contribueront à rééquilibrer l’activité des hébergements touristiques
5 – Le « mieux-être » dans la pratique touristique va se généraliser
- Tourisme, bien-être et santé seront de plus en plus associés, au nom d’un style de vie sain.
- Le géant américain des salles de fitness de luxe, Equinox, prévoit d’ailleurs l’ouverture de plusieurs hôtels très haut de gamme à horizon 2020, annonçant de nouvelles mutations, tant au niveau de l’usage de l’hôtel que d’un point de vue investisseur.
Premiers enseignements économiques sur les Palaces
- 80 % de clients étrangers, 67 % de clients loisirs
- Une clientèle provenant à 43 % de ventes indirectes
- des TO s’échelonnant entre 53,8 % à Paris, 57,9 % en province et 71,3 % sur la Riviera
- Le prix moyen des Palaces parisiens est d’environ 970 € HT, tandis qu’il atteint 1 360 € HT sur la Côte d’Azur et 1 115 € HT à l’échelle française.
- Les niveaux de RevPAR se fixent respectivement à 520 € HT pour Paris, 970 € HT sur la Côte d’Azur et environ 500 € HT sur l’ensemble de la France
- les frais de personnel représentent 51 % du CA total (ratio 2,3 personnes par chambre disponible)
Le résultat brut d’exploitation a subi un coup de rabot en 2016
Le RBE s’est réduit dans toutes les catégories d’hôtel en raison d’une contraction du chiffre d’affaires et d’une hausse des charges, en premier lieu de celles des frais de personnel
L’étude KPMG 2017 sur l’Industrie hôtelière française
Les données économiques et financières ont été construites à partir d’un panel de près de 3 000 hôtels représentant une capacité totale de 215 586 chambres, soit près de 40 % du parc hôtelier homologué français (hors Palaces). Ce panel sur représente par conséquent les hôtels de chaîne.
L’observatoire Palaces présente les données d’un échantillon de près de 2 000 clés, soit environ 75% du parc homologué Palace.
L’étude sur les résidences urbaines exploite les données de plus de 250 résidences, totalisant près de 30 000 appartements, soit près de 55% de la capacité disponible en zones urbaines.
Etude KPMG - L'industrie hôtelière française 2017