Evolution du taux d’occupation de septembre à décembre sur Paris
Evolution du taux d’occupation quotidien du 16 novembre au 9 décembre 2018 sur Paris
Performances hôtelières sur Paris du 23 novembre au 9 décembre 2018
Source : MKG Consulting / Observatoire OK Destination
Précisions : Les évolutions du TO, du PM, RevPar sont mesurées par rapport aux mêmes jours d’activité en 2017. Lecture : le 9 décembre 2018, le taux d’occupation (56,8 %) était en baisse de 1,6 points par rapport au TO du 9 décembre 2017. Son prix moyen (161,9 €) était en baisse de 1,6 % par rapport à celui du 9 décembre 2017.
VERBATIM
Bruno Lemaire, ministre de l’Economie et des Finances (*)
« Je vous disais la semaine dernière que l’impact sur l’économie française serait sévère, je vous dis aujourd’hui que l’impact est sévère et continu. »
(*) le 3 décembre, s’adressant aux représentants des branches professionnelles réunies à Bercy
Guy Raffour, président du cabinet Raffour interactif
«Vues à l’étranger, les images des violences, a fortiori près d’un lieu célèbre comme l’Arc de Triomphe, ont une répercussion que l’on n’imagine pas en France. Surtout, qu’il faut savoir que 20 % des touristes réservent dans les 15 jours avant leur séjour et que la concurrence est vive entre les métropoles européennes.»
Roland Héguy, président de la Confédération des acteurs du tourisme et de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (**)
« Cette manifestation (NDLR : du 1er septembre) a massacré l’image accueillante de Paris et de la France ! Je considère que les fêtes de Noël sont compromises, voire fichues. C’était un samedi, et la semaine prochaine il peut y avoir « bis repetita ». Ces images insoutenables de scènes d’émeutes vont décourager non seulement les touristes étrangers bien sûr, parce qu’elles sont choquantes et inquiétantes, mais aussi les Français, qui vont rentrer chez eux.
Après les attentats, il a fallu faire un travail de fond avec le Quai d’Orsay, Atout France et les professionnels pour redorer l’image de la France, et au moment où on repartait dans de bonnes conditions, avec ces manifestations et ces images, on repart à zéro ! »
(**) Déclarations à l’AFP le 2 décembre 2018
Marcel Benezet, président de la branche cafés, bars, brasseries et hôtels du Groupement National des Indépendants (GNI) (***)
« On est entre 30 et 60 % d’annulations de réservations hôtelières suivant les arrondissements et les quartiers de Paris. Je pense qu’on passe le cap de 10 millions d’euros d’indemnisation au niveau des assurances et ça ne rembourse pas tout, vous avez quand même une perte de chiffres qui est là.
Les restaurateurs et les hôteliers ont des dettes, des engagements financiers parce qu’ils ont fait des travaux, ils ont rénové leur établissement et certains ont été saccagés au cours des manifestations des Gilets jaunes.»
(***) Déclarations à France Bleu le 5 décembre 2018