Dix chiffres clefs sur l’activité des chaînes hôtelières volontaires en France
- 23 enseignes pour 4 475 hôtels et 148 076 chambres en 2016, contre 24 pour 5 645 hôtels et 168 618 chambres en 2012
- 27,8 % : le poids des hôtels indépendants affiliés dans la totalité du parc hôtelier, il était de 32 % en 2014
- – 21 % : le recul du parc d’hôtels affiliés depuis 15 ans, le secteur a perdu plus de 1 100 hôtels depuis 2001
- – 10 % depuis 2014 : l’érosion du parc s’est accélérée, avec les fermetures répétées de petits hôtels indépendants
- 31 chambres par hôtel : leur capacité moyenne, contre 26 pour les non affiliés et 81 pour les chaînes intégrées
- 42 % des hôtels positionnés en gammes économiques (par leur prix), contre 54 % en 2010
- 3 316 : le nombre d’hôtels détenus par le Top 5 des réseaux, soit 69,4 % du total du parc (61,6 % des chambres)
- 42 % : la part des hôtels « Logis » (27,8 % en part de chambres), toujours N° 1, malgré la perte de 340 hôtels en deux ans
- 10 % : le pourcentage d’hôtels multi-affiliés, contre 20 % en 2011, économies de frais d’adhésion oblige
- 3 marques seulement sur 23* bénéficient d’une notoriété reconnue par la clientèle, une seule dépassant 40 % de notoriété (*sondages CO)
Lecture recommandée : l’étude complète à télécharger sur le site de Coach Omnium
Trois questions à Mark Watkins, président de Coach Omnium
L’érosion du parc des chaînes volontaires a repris, accentuée par la crise économique. La majorité des réseaux ont perdu des adhérents. Malgré tout, deux enseignes ont vu leur parc fortement progresser. En particulier, Honusa Hotels qui a fait un bond dans l’hexagone sans beaucoup communiquer d’ailleurs, et dans une moindre mesure Citotel. Comment expliquez-vous leur expansion en France?
Vous dîtes, vous l’avez écrit, au risque de choquer : « les chaînes volontaires sont condamnées à changer de modèle d’entreprise ». La vocation, l’avenir des enseignes volontaires ne résident pas dans la mise en avant de leur marque. Elles doivent, selon vous, se situer plutôt dans le conseil, l’assistance technique, la labellisation de la qualité, et moins dans l’apport de clientèles, peu d’entre elles selon vous possédant à la fois une notoriété suffisante et les moyens marketing et financier à la hauteur pour drainer suffisamment de clients. Néanmoins pourtant, les adhérents attendent avant tout de leur réseau un apport de business et moins un apport d’expertises qu’ils peuvent d’ailleurs obtenir auprès de consultants ou de cabinets spécialisés comme le vôtre.
Texte et questions écrites : Jean-François Vuillerme