Le groupe Bertrand vise désormais Elior Group
Nouvelle acquisition en vue pour le premier groupe indépendant français de restauration commerciale diversifiée ? Qui s’est bâti à coup de rachats tout azimut. Pour ne citer que ceux de Quick, des Frères Blanc, du groupe Flo et de belles adresses parisiennes comme Lipp ou Angelina…?
Le groupe contrôlé par Olivier Bertrand et sa famille a franchi une première étape importante le vendredi 14 décembre en annonçant dans un communiqué adressé à l’AMF détenir plus de 5% du capital Elior, financé sur sa trésorerie disponible. Et en indiquant également qu’il pourrait monter à nouveau au capital du groupe de restauration sous contrat, « en fonction des conditions de marché et de l’évolution ».
Les investisseurs ont réagi positivement. A la clôture de la bourse de Paris, l’action du groupe Elior avait monté de 5,3 % à 12,71 euros, tandis que l’indice SBF 120 restait quasi stable.
Groupe Bertrand «considère que le groupe Elior représente aujourd’hui une des opportunités d’investissement les plus intéressantes du secteur de la restauration collective et concédée», déclare .
Il affirme également partager «sa vision long terme de création de valeur dans le secteur de la restauration» et se dit «intéressé à échanger avec la société sur sa vision du marché et ses enjeux».
Elior Group, le 17 décembre, n’avait pas encore réagi à cette montée non sollicitée à son capital. Robert Zolade, cofondateur et premier actionnaire (22,6 % du capital), ne devrait pas tarder à s’exprimer.
Numéro quatre mondial de la restauration sous contrat, Elior a engagé un vaste plan de transformation pour améliorer sa rentabilité d’ici 2021, après un avertissement sur résultats en mai, qui avait été fortement sanctionné en Bourse.
Le 4 décembre, il avait prévenu que la croissance de son activité allait fondre des deux tiers en 2018/2019, pour s’établir aux alentours de +1% contre +3% en 2017/2018. Pour son exercice 2017/2018 clos fin septembre, il a publié un bénéfice net en chute de 70%, à 34 millions d’euros.
Au cours d’une conférence téléphonique ce 4 décembre, le directeur général Philippe Guillemot d’Elior Group avait déclaré qu’une décision sur Areas serait prise dans le courant du premier semestre 2019. « Une éventuelle séparation du reste du groupe permettrait de donner des marges de manœuvres plus importantes à chacun de nos métiers et de créer davantage de valeur », a-t-il déclaré.
Le groupe examinerait deux scénarios principaux. Soit une scission de l’activité, les actionnaires d’Elior se retrouvant alors détenteurs des nouvelles actions Areas, elles-même cotées. Soit une vente du pôle.
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Le groupe contrôlé par Olivier Bertrand et sa famille a franchi une première étape importante le vendredi 14 décembre en annonçant dans un communiqué adressé à l’AMF détenir plus de 5% du capital Elior, financé sur sa trésorerie disponible. Et en indiquant également qu'il pourrait monter à nouveau au capital du groupe de restauration sous contrat, « en fonction des conditions de marché et de l’évolution ».
Les investisseurs ont réagi positivement. A la clôture de la bourse de Paris, l’action du groupe Elior avait monté de 5,3 % à 12,71 euros, tandis que l'indice SBF 120 restait quasi stable.
Groupe Bertrand «considère que le groupe Elior représente aujourd'hui une des opportunités d'investissement les plus intéressantes du secteur de la restauration collective et concédée», déclare . Il affirme également partager «sa vision long terme de création de valeur dans le secteur de la restauration» et se dit «intéressé à échanger avec la société sur sa vision du marché et ses enjeux».
Elior Group, le 17 décembre, n'avait pas encore réagi à cette montée non sollicitée à son capital. Robert Zolade, cofondateur et premier actionnaire (22,6 % du capital), ne devrait pas tarder à s'exprimer.
Numéro quatre mondial de la restauration sous contrat, Elior a engagé un vaste plan de transformation pour améliorer sa rentabilité d'ici 2021, après un avertissement sur résultats en mai, qui avait été fortement sanctionné en Bourse.
Le 4 décembre, il avait prévenu que la croissance de son activité allait fondre des deux tiers en 2018/2019, pour s'établir aux alentours de +1% contre +3% en 2017/2018. Pour son exercice 2017/2018 clos fin septembre, il a publié un bénéfice net en chute de 70%, à 34 millions d'euros.
Au cours d’une conférence téléphonique ce 4 décembre, le directeur général Philippe Guillemot d'Elior Group avait déclaré qu’une décision sur Areas serait prise dans le courant du premier semestre 2019. « Une éventuelle séparation du reste du groupe permettrait de donner des marges de manœuvres plus importantes à chacun de nos métiers et de créer davantage de valeur », a-t-il déclaré.
Le groupe examinerait deux scénarios principaux. Soit une scission de l'activité, les actionnaires d’Elior se retrouvant alors détenteurs des nouvelles actions Areas, elles-même cotées. Soit une vente du pôle. "