Paris retrouve sa première place chez Tripadvisor
Paris grimpe de deux positions au sein du palmarès de TripAdvisor, qui s’en remet à un algorithme basé sur la quantité et la qualité des avis publiés par les voyageurs au sujet de diverses destinations. Londres conserve pour sa part la place de dauphin, tandis que Rome gagne une place, et obtient la médaille de bronze.
Ces internationaux qui reviennent en force
La progression spectaculaire du 1er marché étranger du Grand Paris, les Etats-Unis d’Amérique, est à souligner : avec + 19 % d’arrivées hôtelières, il dépasse la barre des 2 millions d’arrivées pour la première fois depuis l’an 2000.
Les marchés européens effectuent également un retour remarqué : l’Allemagne renoue avec les niveaux du début des années 2010 grâce à une forte croissance de 21 % des arrivées hôtelières. Les Pays-Bas (+1,4 %), l’Espagne (+7 %) et la Suisse enregistrent également des progressions leur permettant de retrouver leur niveau de fréquentation de 2014/2015.
La Chine (+20 %) réussit quant à elle à se hisser à la 4e place des marchés émetteurs pour Paris. A ce rythme, la fréquentation chinoise pourrait bien atteindre le million de visiteurs dans le Grand Paris d’ici un ou deux ans.
Parmi les marchés les plus prometteurs, les autres pays d’Asie (hors Chine et Japon) présentent une progression exponentielle : +18,9 % de croissance par rapport à 2016 et +61,4 % par rapport à 2014. Ce sont l’Inde, l’Indonésie ou encore la Corée du Sud qui propulsent la croissance dans cette zone à des niveaux inégalés. L’Australie poursuit aussi son retour, de même que le Proche et Moyen-Orient qui continuent d’avoir des croissances importantes.
Enfin, les pays d’Amériques, hors USA, affichent une belle vitalité grâce notamment à l’amélioration de leurs situations économiques. Les arrivées hôtelières des touristes en provenance de cette zone ont ainsi progressé de 20,1 % (vs 2016 et 27,4 % vs 2014).
Seuls la Russie, le Japon ou l’Italie, malgré des taux de croissance impressionnants (+51 % pour la Russie) ne retrouvent pas les niveaux de 2014.
La Grande Bretagne, deuxième marché pour Paris, pénalisée par la dévaluation de la livre, a quant à elle amorcé une remontée au second semestre.