Les Hôtels d’En Haut et leur PDG Éric Darde ont annoncé la nomination de Julien Mathon en qualité de directeur général de trois hôtels dans le Luberon. Le Domaine de Capelongue, à Bonnieux. Le Moulin de Lourmarin et le Galinier, à Lourmarin. Contrôlé par le fonds KSL, le groupe compte désormais 8 établissements, avait acquis en 2019 ces trois maisons appartenant à la famille Loubet.
Julien Mathon était loin d’être un inconnu pour la Compagnie des Hôtels d’en Haut. Depuis décembre 2016, en effet, il dirigeait à Megève l’hôtel Alpaga, l’un de ses 8 établissements. Il était également coordinateur de la Restauration du groupe.
Désormais, directeur général du pôle Lubéron, il devra assurer la gérance multisite et préparer la réouverture de ses trois adresses hôtels la saison prochaine. Il supervisera également les travaux de rénovation. Et devra également insuffler l’ADN du groupe, un concept expérientiel du Luxe, imaginé par son fondateur et propriétaire à l’époque, Valéry Grégo.
Julien Mathon a mené jusque là un carrière en grande partie internationale. Qui l’a conduit notamment aux Etats-Unis, en Angleterre, en Espagne, en Irlande et en Allemagne. Il a surtout occupé des responsabilités dans le domaine de la Restauration, des Banquets et de l’Evénementiel. En gravissant les échelons. De 1998 à 2003, il fut d’abord chef de rang dans de grandes maisons, comme Laurent à Paris ou au Four Seasons Hotel Canary Wharf London.
Spécialiste de la Restauration
C’est en 2004 qu’il décroche son premier poste de direction, en qualité de directeur des banquets et Traiteur de the Ritz-Carlton, Arts, à Barcelone. Il restera au sein du groupe américain (succursale de Marriott International) jusqu’en 2014 exerçant à Tenerife, puis en Irlande et enfin en Allemagne. Julien Mathon était alors directeur des opérations du Ritz-Carlton de Wolfsburg. En charge donc des départements opérationnels de l’hôtel mais aussi de son projet de rénovation (70 millions d’euros).
Julien Mathon revient en France au Park Hyatt Paris Vendôme. D’avril 2014 à novembre 2016, il y est Exécutif Assistant Manager Restauration et Evènementiel. En décembre 2016, il décroche son premier poste de directeur général d’hôtel, l’Alpaga. Tout en continuant de s’occuper de la Restauration. A son crédit, l’augmentation du CA Restauration de 18 %. Le repositionnement de l’établissement avec l’obtention de 2 étoiles au guide Michelin 2020. La mise en place d’une stratégie F&B Groupe. Et le développement du nouveau concept Terrasse à l’Hôtel Le Fitz Roy et l’hôtel Le Val thorens.
KSL Capital Partners
Le groupe Hôtels d’en Haut appartient depuis 2019 à KSL Capital Partners, société américaine de capital-investissement. Ce fonds l’a acquis auprès de Perseus, groupe fondé par Valérie Grégo, promoteur, propriétaire, exploitant et expert en développement d’hôtels européens. Un média bien informé créditait la Compagnie les Hôtels d’en Haut d’un chiffre d’affaires de 17 millions d’euros en 2019.
Outre les trois hôtels récemment acquis dans le Luberon, Les Hôtels d’en Haut exploitent cinq autres établissements en France (totalisant 252 chambres). Val Thorens et Fitz Roy à Val Thorens. Hôtel des 3 Vallées à Courchevel 1850. L’Alpaga à Megève. Et Les Roches Rouges, à Saint-Raphaël sur la Côte d’Azur.
Les 3 établissements dont Julien Mathon a la charge
•Domaine de Capelongue dispose de 30 chambres, deux restaurants, un spa. Il offre une vue panoramique sur le village de Bonnieux. Membre des Relais & Châteaux.
•Moulin de Lourmarin dispose de 17 chambres et 2 suites, d’un restaurant. Il fait face au château de Lourmarin du 12ème siècle.
•Le Galinier est une maison de campagne provençale du 18ème siècle avec 5 logements indépendants et 3 chambres d’hôtes, située dans une oasis isolée à la lisière du village de Lourmarin.
Julien Mathon
« C’est un honneur de repositionner ces merveilleuses maisons précédemment tenues par la famille Loubet. Le désir est de créer une expérience authentique et contemporaine afin de permettre à nos voyageurs de découvrir l’héritage du Luberon. Tout en gardant cette notion de partage. Et surtout, de mettre en avant l’artisanat local. Quelle aventure… »