Ventes en flèche, gamme relancée, l'année record de Best Western France

Année 2018 exceptionnelle pour la centrale de la coopérative d’hôteliers indépendants. La plupart des indicateurs d’activité de la plus intégrée des chaînes volontaires en France ont en effet progressé en flèche.

A commencer par une hausse record des ventes centralisées de nuitées. Tous canaux de distribution confondus, la centrale a généré plus de 112 millions d’euros de recettes d’hébergement (TTC), soit 63 % de mieux qu’en 2017. Ceci grâce à une augmentation de + 53 % du nombre de nuitées facturées et à une bonification de + 6,4 % du prix moyen d’une nuitée. Ce revenu par chambre louée fait même un bond de +18,2 % à 141 euros dans les hôtels situés à Paris et en Ile-de-France.

En se basant cette fois sur son baromètre interne, toutes ventes confondues, incluant celles réalisées par les hôtels eux-mêmes, le taux d’occupation dans ses 283 établissements a progressé en moyenne de 3 points à 71 %, le prix moyen s’est valorisé de + 9% à 106,45 euros et le RevPar de + 12 % à 75,14 euros.

Plusieurs facteurs ont influencé ce niveau de résultats, selon Best Western France. Un calendrier favorable. Une fréquentation record de la clientèle étrangère. Et les premiers dividendes de l’accord cadre passé avec Booking.com, deux ans après un premier partenariat, très fructueux lui aussi, signé avec son concurrent Expedia.

L’autre grand motif de satisfaction, c’est la belle progression également du chiffre d’affaires généré par le programme de fidélité Best Western Rewards, : 59,2 millions d’euros, soit 18 % de plus qu’en 2017. Un programme qui va malgré tout être revu cette année, avec l’adoption d’une remise de -5 % à -10 % sur les tarifs du jour et de – 5 % sur tous les tarifs publics.

Preuve s’il était besoin de sa très forte influence commerciale, le chiffre d’affaires, tous produits additionnés, apporté par la centrale Best Western France, représente désormais plus de 40 % du chiffre d’affaires Hébergement de ses coopérateurs (estimé à plus de 380 millions d’euros). A notre connaissance, la proportion moyenne atteint par les autres grands réseaux volontaires (Logis et The Originals Hotels, ex SEH), se situe plutôt dans une fourchette de 20 à 25 %.

Ces résultats sont d’autant plus significatifs que le réseau français de la coopérative hôtelière a perdu quatre adresses en l’espace d’une année. Elle comptait 283 hôtels en 2018 contre 287 en 2017. Le recul assez important du nombre de Best Western (21 de moins qu’en 2017) et de Best Western Plus (10 de moins) n’a pas été compensé par l’ouverture des six premiers Sure Hotel, la nouvelle marque Economique du groupe.

Les dirigeants de Best Western France, Quentin Vandevyver (président) et Olivier Cohn (directeur général) ne semblent pas s’émouvoir de ces départs, qui s’expliquent, avancent-ils, par le choix assumé de se séparer de certains établissements. Ils préfèrent faire état des 18 ouvertures d’hôtels l’an dernier, de 30 dossiers de candidatures validés par le conseil d’administration en 2018 et probablement d’une quarantaine cette année.

L’objectif affiché en 2011 d’atteindre les 500 hôtels à la fin de la décennie n’est plus d’actualité. Reste néanmoins que le groupe escompte de nouveaux relais de développement avec l’arrivée en France de ses marques de boutique-hôtels Lifestyle Aiden (en milieu de gamme) et Sadie (en haut de gamme), et de sa marque de résidence, Executive Residency, susceptibles de séduire de nouveaux investisseurs. Le premier Aiden Hotel va d’ailleurs ouvrir d’ici le printemps à Margny-lès-Compiègne. Un 4 étoiles de 72 chambres dont 8 suites, à l’enseigne Aiden by Best Western T’Aim Hotel. Enfin, les équipes de Best Western France (80 personnes) auront aussi la tache de commercialiser les 14 hôtels français distribués par WorldHotels, racheté par sa maison mère américaine en février dernier.

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Année 2018 exceptionnelle pour la centrale de la coopérative d'hôteliers indépendants. La plupart des indicateurs d'activité de la plus intégrée des chaînes volontaires en France ont en effet progressé en flèche.

A commencer par une hausse record des ventes centralisées de nuitées. Tous canaux de distribution confondus, la centrale a généré plus de 112 millions d'euros de recettes d'hébergement (TTC), soit 63 % de mieux qu'en 2017. Ceci grâce à une augmentation de + 53 % du nombre de nuitées facturées et à une bonification de + 6,4 % du prix moyen d'une nuitée. Ce revenu par chambre louée fait même un bond de +18,2 % à 141 euros dans les hôtels situés à Paris et en Ile-de-France.

En se basant cette fois sur son baromètre interne, toutes ventes confondues, incluant celles réalisées par les hôtels eux-mêmes, le taux d'occupation dans ses 283 établissements a progressé en moyenne de 3 points à 71 %, le prix moyen s'est valorisé de + 9% à 106,45 euros et le RevPar de + 12 % à 75,14 euros.

Plusieurs facteurs ont influencé ce niveau de résultats, selon Best Western France. Un calendrier favorable. Une fréquentation record de la clientèle étrangère. Et les premiers dividendes de l'accord cadre passé avec Booking.com, deux ans après un premier partenariat, très fructueux lui aussi, signé avec son concurrent Expedia.

L'autre grand motif de satisfaction, c'est la belle progression également du chiffre d'affaires généré par le programme de fidélité Best Western Rewards, : 59,2 millions d'euros, soit 18 % de plus qu'en 2017. Un programme qui va malgré tout être revu cette année, avec l'adoption d'une remise de -5 % à -10 % sur les tarifs du jour et de - 5 % sur tous les tarifs publics.

Preuve s'il était besoin de sa très forte influence commerciale, le chiffre d'affaires, tous produits additionnés, apporté par la centrale Best Western France, représente désormais plus de 40 % du chiffre d'affaires Hébergement de ses coopérateurs (estimé à plus de 380 millions d'euros). A notre connaissance, la proportion moyenne atteint par les autres grands réseaux volontaires (Logis et The Originals Hotels, ex SEH), se situe plutôt dans une fourchette de 20 à 25 %.

Ces résultats sont d'autant plus significatifs que le réseau français de la coopérative hôtelière a perdu quatre adresses en l'espace d'une année. Elle comptait 283 hôtels en 2018 contre 287 en 2017. Le recul assez important du nombre de Best Western (21 de moins qu'en 2017) et de Best Western Plus (10 de moins) n'a pas été compensé par l'ouverture des six premiers Sure Hotel, la nouvelle marque Economique du groupe.

Les dirigeants de Best Western France, Quentin Vandevyver (président) et Olivier Cohn (directeur général) ne semblent pas s'émouvoir de ces départs, qui s'expliquent, avancent-ils, par le choix assumé de se séparer de certains établissements. Ils préfèrent faire état des 18 ouvertures d'hôtels l'an dernier, de 30 dossiers de candidatures validés par le conseil d'administration en 2018 et probablement d'une quarantaine cette année.

L'objectif affiché en 2011 d'atteindre les 500 hôtels à la fin de la décennie n'est plus d'actualité. Reste néanmoins que le groupe escompte de nouveaux relais de développement avec l'arrivée en France de ses marques de boutique-hôtels Lifestyle Aiden (en milieu de gamme) et Sadie (en haut de gamme), et de sa marque de résidence, Executive Residency, susceptibles de séduire de nouveaux investisseurs. Le premier Aiden Hotel va d'ailleurs ouvrir d'ici le printemps à Margny-lès-Compiègne. Un 4 étoiles de 72 chambres dont 8 suites, à l'enseigne Aiden by Best Western T’Aim Hotel. Enfin, les équipes de Best Western France (80 personnes) auront aussi la tache de commercialiser les 14 hôtels français distribués par WorldHotels, racheté par sa maison mère américaine en février dernier. "
Sans doute la plus belle entrée de l'année 2018 pour la coopérative. Propriété de la famille Schmitz-Grinda, le Westminster Hôtels & Spa à Nice 4 étoiles de 99 chambres), jusque là indépendant et le dernier à l'être resté sur la Promenade des Anglais avec le Negresco, est devenu un Best Western Premier Collection.
Une croissance boostée par les volumes et la fermeté tarifaire


Chiffres d’affaires TTC en hébergement uniquement
Source : Chiffres arrêtés au 31 décembre 2018 – Hôtels ouverts (1er tableau) – Chiffres du baromètre global hôtel Best Western® Hotels & Resorts France 2018 (2 ème tableau), la petite différence de prix moyen s’expliquant par la différence de périmètre

Le parc français s’effrite légèrement mais monte en gamme
  • 171 hôtels Best Western (VS 192 en 2017)
  • 79 hôtels  Best Western Plus (VS 69 en 2017)
  • 17 hôtels  Best Western Premier (VS 17 en 2017)
  • 10 hôtels BW Premier Collection (VS 9 en 2017)
  • 6 hôtels Sure Hotel by Best Western (VS 0 en 2017)

(Chiffres arrêtés au 31 décembre 2018)

Un positionnement prix-produit-gamme qui évite trop de cannibalisation entre marques


De l’Economique au luxe, une gamme diversifiée qui va s’élargir encore en 2019 avec l’intégration de WorldHotels (14 hôtels en France) et l’arrivée des premières « Residency »

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