Avec Floderer Paris, GBE relance une institution Flo par un mix bouillon-brasserie

Spécialiste de la reprise de brasseries patrimoniales (l’Excelsior à Nancy, la Maison Kammerzell à Strasbourg,…), la société de restauration alsacienne GBE (Grandes Brasseries de l’Est) relance la célèbre brasserie FLO sur trois axes. La modernisation de ses espaces, plus contemporains et lumineux mais préservant ses emblèmes décoratifs historiques. Le repositionnement de sa carte autour de plats simples et bon marché, typiques des traditionnels bouillons. Et l’instauration d’un service continu, de 8 h 30 avec petits-déjeuners et brunchs, jusqu’à minuit avec une carte dîner.

Spécialiste de la reprise de brasseries patrimoniales (l'Excelsior à Nancy, la Maison Kammerzell à Strasbourg,...), la société de restauration alsacienne GBE (Grandes Brasseries de l'Est) relance la célèbre brasserie FLO sur trois axes. La modernisation de ses espaces, plus contemporains et lumineux mais préservant ses emblèmes décoratifs historiques. Le repositionnement de sa carte autour de plats simples et bon marché, typiques des traditionnels bouillons. Et l'instauration d'un service continu, de 8 h 30 avec petits-déjeuners et brunchs, jusqu'à minuit avec une carte dîner.

Pourtant nouvelle, avec sa peinture jaune, le façade du Floderer n'a pas masqué l'enseigne de son prédécesseur, la brasserie alsacienne Flo, Une forme d'hommage à cette maison ouverte en 1918. La nouvelle façade du Floreder ne fait pas mystère de l'enseigne qui la précéda, la brasserie Flo (diminutif de Floderer), fondée vers 1896, réputée pour ses dîners, soupers... et jeu de quilles. La décoration intérieure a la même approche respectueuse, tout en lui apportant une modernité, dans ses teintes et son mobilier.

Floderer est la seconde brasserie acquise par GBE à Paris, après le restaurant Julien (rebaptisé bouillon Julien) repris en 2018 au groupe Bertrand pour 3 millions d’euros suivi de 700 000 € de travaux. Floderer, si il a retrouvé son nom d’origine, est repositionné en bouillon, tout comme Julien son voisin du 10 ème arrondissement.

Ce concept populaire né au XIX ème siècle a de nouveau le vent en poupe à Paris après avoir failli disparaître au profit des brasseries, plus haut de gamme. Parisiens et touristes affectionnent leur cuisine simple, la rapidité du service et leur prix modéré. La carte du Floderer a bien peu à voir, par exemple, avec celle de la brasserie Bofinger ou de la brasserie La Coupole. Disparues choucroutes alsaciennes, huîtres, coquillages et crustacés.

Quelques faits et chiffres

  • Adresse : 7, Cour des Petites Écuries Paris Xème
  • Propriétaire : Les Grandes Brasseries de l’Est (GBE) (holding Trasco de Jean-Noël Dron)
  • Architecture intérieure : Olivier Lopez et Kevin Zanni, Dorénavant Studio
  • Fresques, vitraux, plafonds et boiseries d’époque conservées et rénovées
  • Terrasse extérieure de 120 places
  • Chef : Christophe Moisand, directeur technique cuisine de GBE
  • Cuisine maison, de saison, qui se veut accessible, simple et soignée (lire la carte principale ci-dessous)
  • Fourchette de prix : de 5 € (oeuf mimosa) à 21 € pour un Rumsteack simmental au poivre, frites fraîches
  • 8 € pour une salade de lentilles vertes râpée de foie gras, 9 € pour 6 escargots de Bourgogne, 16 € pour un gratin de macaronis, 16 € pour un Tartare de boeuf Charolais –
    frites fraîches – mesclun de salade, 5 € pour une crème brûlée à la vanille
  • Tous les samedis, dimanches et jours fériés, jusqu’à 16 heures, un brunch « à la carte » est proposé.

Photos : Florian Touzet – Dorénavant Studio

La carte principale – dîner

 

04_04_24_Carte-Principale-diner

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

A lire dans la même rubrique

Pourtant nouvelle, avec sa peinture jaune, le façade du Floderer n'a pas masqué l'enseigne de son prédécesseur, la brasserie alsacienne Flo, Une forme d'hommage à cette maison ouverte en 1918.
La nouvelle façade du Floreder ne fait pas mystère de l'enseigne qui la précéda, la brasserie Flo (diminutif de Floderer), fondée vers 1896, réputée pour ses dîners, soupers... et jeu de quilles. La décoration intérieure a la même approche respectueuse, tout en lui apportant une modernité, dans ses teintes et son mobilier.