Ben Trodd prend la tête de cette nouvelle division de yachting de luxe du groupe hôtelier. Une annonce faite par Four Seasons et Marc-Henry Cruise Holdings Ltd, copropriétaire et exploitant de Four Seasons Yachts. La croisière très haut de gamme est une nouvelle activité pour les grands opérateurs de l’hôtellerie. En 2024, les Chantiers de l’Atlantique livraient le premier navire de luxe de Ritz-Carlton Yatch Collection (Marriott). Et le groupe Accor s’apprête à lancer son immense et innovant voilier Orient Express Corinthian, conçu également à Saint-Nazaire.

A l’issue d’une mise en concurrence conduite par CBRE, le groupe espagnol emporte pour 70 millions d’euros, murs et fonds, ce 4 étoiles de 338 chambres à Levallois-Perret, vendu par le conglomérat taïwanais Evergreen Group. Barceló le repositionne sous l’une de ses quatre marques, Occidental Hotels & Resorts. Barceló Hotel Group est la deuxième chaîne hôtelière d’Espagne. Elle compte plus de 300 hôtels urbains et de villégiature quatre et cinq étoiles, totalisant plus de 65 000 chambres, répartis dans plus de 30 pays. Le groupe compte également une division voyages, Ávoris.

Nouvelle poussée inflationniste après quatre mois de relative accalmie. En juin, l’indice Insee des prix des services de Restauration et d’Hébergement est remonté de +2 % à +2,8 % en glissement annuel, en raison d’une flambée des prix en Hébergement (+8,4 % sur 1 mois, +5,5 % sur 1 an après +1,8 % en mai). Qui provient, cette fois, aussi bien des hôtels (+11,1% sur 1 mois, +8,4 % sur 1 an après +5,8%) que des résidences de tourisme et campings (+6,8 % sur 1 mois, +3,5 % sur 1 an après -2,6 %). Les prix en Restauration augmentent légèrement plus qu’en mai (+2,2 % vs +2,1 %).q

Selon la Répression des Fraudes, les Conditions Générales de Prestations de la société néerlandaise comportent des clauses « manifestement déséquilibrées au détriment des hôteliers français ». La DGCCRF enjoint la plateforme de se mettre en conformité d’ici fin 2025 avec le règlement européen régulant les services d’intermédiation en ligne et le code du commerce. Faute de quoi elle s’expose à une amende de plus de 69 millions d’euros. Booking.com, en désaccord avec ces, assure toutefois s’employer « activement à dissiper toutes les préoccupations ».