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Sodexo prévoit un ralentissement de sa croissance et une légère baisse de sa marge d’exploitation
Le géant français de la Restauration collective et de services Sodexo a publié jeudi un bénéfice net de 695 millions d’euros sur son exercice décalé 2024-2025, en baisse de 5,8% par rapport à l’exercice précédent, gonflé par une plus-value exceptionnelle. Selon son communiqué, le groupe vise pour l’exercice 2025-2026 une croissance interne de son chiffre d’affaires comprise entre 1,5% et 2,5% (vs 3,3 % en 2024-2025), et anticpe une marge d’exploitation légèrement inférieure à celle de l’exercice 2024-2025 (4,7 %). Des perspectives prudentes sanctionnées en Bourse.
Les Palaces français au sommet de leur rentabilité
Dans l’édition 2025 de son étude annuelle sur l’industrie hôtelière française, RYDGE Conseil (ex KPMG), examine à la loupe les performances commerciales et d’exploitation d’un large panel de Palaces français. En 2024, celles-ci n’ont sans doute jamais été aussi élevées depuis la création de la distinction en 2010. Et elles excèdent de très loin, à l’exception des taux d’occupation, les ratios des 5 étoiles « Supérieur ». Et en 2025, le prix moyen d’une nuit dans un Palace parisien devrait nettement dépasser les 2 000 euros. Un seuil déjà franchi depuis 2022 sur la Riviera et à Courchevel.
Maxence Baruffaldi Bocuse d’Or France 2025
Le 21 octobre, à la Maison de la Mutualité à Paris, Maxence Baruffaldi a remporté la sélection France du Bocuse d’Or au terme de plus de 4 heures d’épreuves. Ce chef exécutif et formateur au Campus de Groisy (CFA de Haute-Savoie) intègre ainsi la Team France, qui l’accompagnera en tant que candidat lors du Bocuse d’Or Europe, qui se tiendra les 15 et 16 mars 2026 à Marseille. Son objectif sera de décrocher une place qualificative pour la Grande Finale du Bocuse d’Or, qui aura lieu en janvier 2027 lors du Sirha Lyon, et tenter de succéder à Paul Marcon, lauréat du Bocuse d’Or 2025.
Une hausse des liquidations judiciaires dans la plupart des secteurs de la branche au troisième trimestre
Entre juillet et septembre, période pourtant plus calme que les trois autres trimestres au plan judiciaire, les liquidations (1 256 prononcées) ont augmenté de 4,4 %, à l’exception inhabituelle de la Restauration rapide (- 3%, 462 fermetures). Celle traditionnelle reste en souffrance (530 cessations, soit +18 %) et concentre 42 % des liquidations de la branche H&R. Les hôtels ont connu une flambée de 20 % mais sur un volume faible (29). Lueur d’espoir, l’ensemble des défaillances (1 852 procédures) n’a grossi que de 3 % , après s’être accrus de 5,4 % entre les 3T 2024 et 3T 2023.



