Il sera plus élevé que lors de l’Euro 2016 mais moins que lors des futurs JO de Paris 2024. L’impact économique pour la France de l’organisation en 2023 de la coupe du monde de rugby pourrait atteindre 2,4 milliards d’euros, selon l’étude réalisée par le goupe Deloitte, premier partenaire historique de la candidature France23. Elle permettrait de créer ou conserver 17 000 emplois.
Cette hypothèse haute (le « scénario cible » écrit Deloitte) repose sur une prévision de 450 000 visiteurs étrangers, avec un taux de remplissage des stades de 94% pour un total de plus de 2,3 millions de billets vendus.
Deloitte prévoit aussi une hypothèse basse (son « scénario prudentiel ») à 1,9 milliards d’euros et 13 000 emplois, sur la base de 350 000 visiteurs étrangers.
Sur ces 2,4 milliards représentant à la fois les impacts directs et indirects de la compétition, 916 millions d’euros (720 en « prudentiel ») représenteraient les dépenses directes des visiteurs et des participants français et étrangers. 37 % de cette manne (339 M EUR) iraient aux hébergements marchands (Deloitte ne précise toutefois pas leur type). 37 % également iraient à l’alimentation, dont 22 % à la restauration (201,5 M EUR).
Les visiteurs consacreraient également 21 % de leur budget aux transports (192,4 M EUR) et 9 % aux activités de loisirs (82,4 M EUR). A ces dépenses directes touristiques, Deloitte ajoute 208 millions d’euros au titre de l’investissement dans l’événement et le bon fonctionnement de son organisation, ainsi que 119 millions de taxes additionnelles, sous forme de TVA, taxes de séjour et taxe d’aéroport.
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