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Dans les projets des repreneurs, le lancement d’une licence « By Balladins » et d’un concept modulaire en bois
David Morel, ex-directeur du développement de l’enseigne, et Fabrice Beyer, qui était son directeur commercial et marketing, sont désormais propriétaire de l’enseigne et de son exploitation en franchise, via leur SAS So-Hô dont ils détiennent 51 % du capital.
Dans leur projet avancé, le lancement d’une licence pour les petits hôtels, «by Balladins», ceux dont la marge est trop limitée pour se réduire encore par des frais de franchise. « Pour un forfait de 790 euros par mois, nous les aiderons à commercialiser et distribuer leur offre, à communiquer vers les clientèles d’affaires, de loisirs, sportive», détaille Fabrice Beyer.
«Nous les aiderons aussi à gagner en visibilité, face à des sites comme Booking.com ou Expedia», qui génèrent la grande majorité des réservations, poursuit monsieur Beyer. Ils pourront conserver leur nom, leur ADN, en devenant par exemple l’Hôtel de la Poste by Balladins.»
A compter de janvier 2019, un partenariat avec un spécialiste portugais des constructions modulaires en bois permettra de bâtir en quatre mois des nouveaux établissements de 50 chambres, peu énergivores et évolutifs – des chambres pouvant être ajoutées plus tard.
Car «la peur de l’investisseur est toujours : est-ce que je fais le nombre de chambres idéal ? Là, il pourra en faire 50, et monter à 80 si tout marche bien, explique pour sa part David Morel. Non seulement c’est rapide, mais il y a d’importantes économies d’énergie à la clé. L’énergie représente 5% à 7% du chiffre d’affaires d’un hôtel, toutes énergies confondues. Ramener cela à 2% ou 3% intéresse les investisseurs.»