Jean-Christophe Pailleux ouvre le premier restaurant La Pataterie a ouvert en 1996 à Brive-la-Gaillarde. Le concept de départ est la pomme de terre cuisinée et servie dans un cadre rustique et champêtre. Après quelques autres ouvertures, l’enseigne prend définitivement le virage de la franchise vers 2003 en ciblant les zones commerciales et les villes moyennes.
En 2008, Alexandre Maizoué rejoint le groupe en qualité de directeur général. Le siège social du groupe est implanté à Limoges, en Haute-Vienne. Jean-Christophe Pailleux détenait jusqu’au 21 novembre 80 % du capital et Alexandre Maizoué 20 %.
Le fonds Verdoso reprend et restructure drastiquement La Pataterie
L’enseigne de restauration thématique (160 établissement) a été reprise le 21 novembre à la barre du tribunal de commerce de Limoges par la société d’investissement en fonds propres Verdoso, associé au fonds Smart Holding. La Pataterie était en redressement judiciaire depuis le 18 octobre, dans le cadre d’une procédure de prepack cession, en raison de ses difficultés financières persistantes depuis 2015.
Verdoso et Smart Holding (à titre minoritaire), reprennent 100 % du capital de la holding La Pataterie pour un montant non dévoilé (le chiffre de 5 millions d’euros a été évoqué par plusieurs médias). Verdoso conserve une équipe de 16 personnes sur une centaine, ainsi qu’une petite partie des 20 restaurants filiales. La chaîne compte par ailleurs environ 140 établissements en franchise, emploie 2300 salariés, pour un chiffre d’affaires en 2016 de 141,9 millions d’euros et 7,5 millions de repas servis.
Verdoso envisagerait un investissement de 3,5 millions d’euros pour relancer l’enseigne. Son offre de restauration serait revue et recentrée sur la pomme de terre. Les restaurants seraient rénovés selon un nouveau design. Et un plan de communication engagé et décliné localement. L’objectif de Verdoso serait de constituer un réseau de 200 restaurants, effectif que le groupe avait atteint en 2014 avant de perdre une quarantaine d’unités, par la suite de faillites et de départs volontaires.
Le choix de Verdoso avait été pressenti et annoncé depuis quelques semaines, les dirigeants de la Pataterie ayant déjà pris en langue avec lui et préparé la reprise. Deux autres candidats étaient en lice : un groupement composé de Pléiade investissement et Delta Alternative Management, et un industriel de la restauration Crescendo Restauration basé à Agen (70 restaurants et 7 boulangeries).
Dans un communiqué officiel de la société publié mardi 21 après la décision du Tribunal, Jean-Christophe Pailleux, le PDG fondateur de La Pataterie, et Alexandre Maizoué, son directeur général, se sont «félicités» de la décision du tribunal, «qui donne une perspective solide à l’enseigne et ses quelque 160 restaurants (…).
«Le dispositif de “prepack cession” pour lequel nous avons opté nous aura permis d’aller vite et d’être efficaces», indiquait Alexandre Maizoué, ajoutant que les «investisseurs Verdoso et Smartholding sont porteurs d’un projet ambitieux et solide, qui saura fédérer l’ensemble (des) franchisés-entrepreneurs». »
Verdoso et Smart Holding (à titre minoritaire), reprennent 100 % du capital de la holding La Pataterie pour un montant non dévoilé (le chiffre de 5 millions d'euros a été évoqué par plusieurs médias). Verdoso conserve une équipe de 16 personnes sur une centaine, ainsi qu'une petite partie des 20 restaurants filiales. La chaîne compte par ailleurs environ 140 établissements en franchise, emploie 2300 salariés, pour un chiffre d'affaires en 2016 de 141,9 millions d’euros et 7,5 millions de repas servis.
Verdoso envisagerait un investissement de 3,5 millions d'euros pour relancer l'enseigne. Son offre de restauration serait revue et recentrée sur la pomme de terre. Les restaurants seraient rénovés selon un nouveau design. Et un plan de communication engagé et décliné localement. L'objectif de Verdoso serait de constituer un réseau de 200 restaurants, effectif que le groupe avait atteint en 2014 avant de perdre une quarantaine d'unités, par la suite de faillites et de départs volontaires.
Le choix de Verdoso avait été pressenti et annoncé depuis quelques semaines, les dirigeants de la Pataterie ayant déjà pris en langue avec lui et préparé la reprise. Deux autres candidats étaient en lice : un groupement composé de Pléiade investissement et Delta Alternative Management, et un industriel de la restauration Crescendo Restauration basé à Agen (70 restaurants et 7 boulangeries).
Dans un communiqué officiel de la société publié mardi 21 après la décision du Tribunal, Jean-Christophe Pailleux, le PDG fondateur de La Pataterie, et Alexandre Maizoué, son directeur général, se sont «félicités» de la décision du tribunal, «qui donne une perspective solide à l'enseigne et ses quelque 160 restaurants (...).
«Le dispositif de “prepack cession” pour lequel nous avons opté nous aura permis d'aller vite et d'être efficaces», indiquait Alexandre Maizoué, ajoutant que les «investisseurs Verdoso et Smartholding sont porteurs d'un projet ambitieux et solide, qui saura fédérer l'ensemble (des) franchisés-entrepreneurs»."