Un prepack cession, c’est quoi ?
Nous nous référons à un article du site internet « Apprendre le droit », dont nous publions ici quelques extraits.
« Le prepack cession a été introduit en 2014 dans le Code de commerce en 2014 dans le cadre d’une réforme des modes des prévention des faillites des entreprises et des procédures collectives.
Il consiste en la préparation, dans le cadre d’une procédure amiable (mandat ad hoc ou conciliation), de la cession de tout ou partie des actifs du débiteur.
Cette cession sera ensuite arrêtée et mise en oeuvre dans le cadre d’une procédure collective par un plan de cession. Le Tribunal va pouvoir ainsi arrêter un plan de cession déjà pré-négocié dans le cadre de procédures préventives, ce qui permet un gain de temps considérable. En effet, la recherche de candidats repreneurs aura d’ores et déjà été effectuée pendant la phase amiable.
Le prepack cession doit être sollicité par le débiteur.
De plus, cette mission doit être décidée « après avis des créanciers participants » (et non l’accord).
Le conciliateur / mandataire ad hoc doit donner son accord pour prendre en charge cette mission.
Le candidat à la reprise doit présenter une offre comportant les mêmes indications qu’en plan de cession.
Toutefois, la différence réside dans le fait que la recherche de candidats repreneurs se fait dans le cadre d’une procédure confidentielle, ce qui exclut le recours à une large publicité comme c’est le cas dans une procédure judiciaire : la publicité effectuée par le conciliateur / mandataire ad hoc ne doit pas permettre d’identifier l’entreprise et ne doit pas dévoiler qu’elle est en état de conciliation.
Tout candidat repreneur potentiel devra quant à lui être soumis à la confidentialité (signature d’un engagement de confidentialité), comme toute personne qui a connaissance de la conciliation.»
Le logo et le site internet du groupe
Jean-Christophe Pailleux ouvre le premier restaurant La Pataterie a ouvert en 1996 à Brive-la-Gaillarde. Le concept de départ est la pomme de terre cuisinée et servie dans un cadre rustique et champêtre. Après quelques autres ouvertures, l’enseigne prend définitivement le virage de la franchise vers 2003, en ciblant le s. En 2008, Alexandre Maizoué rejoint le groupe en qualité de directeur général. Le siège social du groupe est implanté à Limoges, en Haute-Vienne. Jean-Christophe Pailleux détient à ce jour 80 % du capital et Alexandre Maizoué 20 %. Mais plus pour très longtemps.