Roland Heguy, président de l'Umih : "Ce que nous voulons pour le Tourisme"

Dans son interview à HR-infos, le patron de la première organisation professionnelle des Hôtels Cafés Restaurants Discothèques, qui vient de voir son second mandat prolonger de deux ans, jusqu’en 2020, révèle les différentes marmites sur le feu qui agite l’Umih aujourd’hui.

Elections présidentielles oblige, l’Union ne cesse de marteler ses « 7 priorités pour le Tourisme ». En
soulignant que le futur gouvernement devra faire preuve d’efficacité ministérielle au service de ce qu’elle considère être « Le secteur d’avenir » de l’Economie française.

Pour cela, Roland Heguy le dit, l’Umih n’hésite plus à parler d’une même voix avec d’autres grands syndicats de Tourisme. A commencer par le puissant Groupement National des Chaînes (GNC) bien sûr, l’un des ses syndicats associés. Mais aussi et c’est beaucoup plus nouveau, le Comité des Armateurs Fluviaux (CAF), les Entreprises du Voyage, le Syndicat des Entreprises de Tour-Operating (SETO), le Syndicat National des Résidences de Tourisme (SNRT) ou encore la FNHPA (Fédération nationale de l’Hôtellerie de Plein Air).

Loin d’être de circonstance, ce concert inter professionnel préfigure la future confédération des métiers du Tourisme qui verra le jour dans les mois à venir, et au sein de laquelle l’Umih compte jouer un rôle majeur, comme elle le fait déjà dans sa préfiguration.

Mais sans attendre la future équipe gouvernementale, l’Umih et son président attachent la plus haute importance à la publication sans délai des décrets de la loi « Lemaire » adoptée en novembre 2016. L’activité des plate-formes de location en ligne sera ainsi bel et bien réglementée et sous contrôle. Ce qui ferait de la France, une pionnière dans la régulation de ce vaste pan de l’économie collaborative.

Enfin, Roland Heguy le rappelle, l’Umih reste mobilisée pour la défense et la promotion des métiers de la Restauration. Comme en témoigne la création imminente du statut d’artisan cuisinier qu’elle a voulu et obtenu.
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Dans son interview à HR-infos, le patron de la première organisation professionnelle des Hôtels Cafés Restaurants Discothèques, qui vient de voir son second mandat prolonger de deux ans, jusqu'en 2020, révèle les différentes marmites sur le feu qui agite l'Umih aujourd'hui.

Elections présidentielles oblige, l'Union ne cesse de marteler ses "7 priorités pour le Tourisme". En soulignant que le futur gouvernement devra faire preuve d'efficacité ministérielle au service de ce qu'elle considère être "Le secteur d'avenir" de l'Economie française.

Pour cela, Roland Heguy le dit, l'Umih n'hésite plus à parler d'une même voix avec d'autres grands syndicats de Tourisme. A commencer par le puissant Groupement National des Chaînes (GNC) bien sûr, l'un des ses syndicats associés. Mais aussi et c'est beaucoup plus nouveau, le Comité des Armateurs Fluviaux (CAF), les Entreprises du Voyage, le Syndicat des Entreprises de Tour-Operating (SETO), le Syndicat National des Résidences de Tourisme (SNRT) ou encore la FNHPA (Fédération nationale de l'Hôtellerie de Plein Air).

Loin d'être de circonstance, ce concert inter professionnel préfigure la future confédération des métiers du Tourisme qui verra le jour dans les mois à venir, et au sein de laquelle l'Umih compte jouer un rôle majeur, comme elle le fait déjà dans sa préfiguration.

Mais sans attendre la future équipe gouvernementale, l'Umih et son président attachent la plus haute importance à la publication sans délai des décrets de la loi "Lemaire" adoptée en novembre 2016. L'activité des plate-formes de location en ligne sera ainsi bel et bien réglementée et sous contrôle. Ce qui ferait de la France, une pionnière dans la régulation de ce vaste pan de l'économie collaborative.

Enfin, Roland Heguy le rappelle, l'Umih reste mobilisée pour la défense et la promotion des métiers de la Restauration. Comme en témoigne la création imminente du statut d'artisan cuisinier qu'elle a voulu et obtenu. "
 Les sept priorités de l’Umih pour le Tourisme
  • Gagner un point de PIB en 5 ans, soit 21 milliards d’euros de recettes supplémentaires
  • Favoriser la création d’emplois et valoriser l’apprentissage
  • Oxygéner nos entreprises en simplifiant leur gestion quotidienne
  • Sécuriser le cadre fiscal national et local
  • Agir pour le tourisme durable
  • Faire du numérique un moteur de croissance au service des professionnels
  • Reconnaître les cafés, hôtels, restaurants, établissements de nuit comme les acteurs majeurs du tourisme

Par ailleurs, 100 millions d’euros par an devront être  alloués exclusivement à la promotion de la destination France auprès des marchés cibles et des Français. 100 millions d’euros pour répondre à l’objectif d’accueillir 100 millions de touristes étrangers.

 


 

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