Le premier émetteur de titres-restaurant sur téléphone portable annonce être désormais accepté dans plus de 25 000 établissements indépendants et plusieurs grandes chaînes de restauration, dont le leader Mc Donald’s et le groupe Le Duff (Pizza del Arte, Brioche Dorée, Fournil de Pierre, Bruegger’s). En 1 an, Resto Flash a multiplié par 3 sa présence chez les restaurateurs indépendants. Disposant maintenant d’un réseau suffisant dans ce secteur, la start-up va maintenant concentrer ses efforts de développement sur les chaînes structurées et les commerces alimentaires.
A l’horizon de juin 2018, l’appli Resto Flash, selon son fondateur et président Emmanuel Rodriguez-Maroto, devrait être prise en charge dans la grande majorité des points de vente, pour peser plus de 70 % des volumes émis.
Si l’émetteur a pu fortement accroitre son réseau d’affiliés, c’est aussi parce qu’il est en passe de devenir un standard pour les systèmes de caisses du secteur. Depuis 2014 (date du feu vert de l’Etat au titre restaurant dématérialisé), Resto Flash a conclu une dizaine de partenariats avec les éditeurs de caisse comme Apitic, Cashpad, Clyo Systems, TCPOS, Tiller ou encore Zelty. D’autres signatures de gros édteurs sont attendues dans les prochains mois.
Resto Flash est le pionnier du titre-restaurant dématérialisé et 100% mobile, les autres acteurs de la dématéralisation (Moneo en tête, racheté par Edenred) optant pour une solution de carte de paiement). Resto Flash permet aux salariés qui ont chargé son appli iOs et Androïd de régler leur déjeuner en titres-restaurant depuis leur smartphone, plus vite, simplement, sans égarer leurs titres, de partager une commande à plusieurs, en complétant au besoin avec un compte Paypal ou une carte bancaire associée. Les utilisateurs reçoivent aussi les bons plans que leur proposent les restaurants. Resto Flash compte aujourd’hui près de 70 000 utilisateurs et vise les 180 000 d’ici juin 2018.
Octo Plus, la SAS propriétaire de la marque, a reçu le soutien de la BPI et de la région Ile-de-France, Elle a par ailleurs procédé à une levée de fonds de 2 millions d’euros au premier trimestre 2017, moins élevée que prévue toutefois (9 M€ envisagés au départ), l’internationalisation de ses activités étant reportée.
Reste que la start-up a maille à partir avec les quatre leaders historiques du marché français (Edenred, Up, Natixis et Sodexo) qu’elle accuse de pratiques anti-concurrentielles et d’abus de position dominante. Raison pour laquelle elle a saisi en novembre 2016 l’Autorité de la Concurrence. Celle-ci a jugé sa plainte recevable mais a rejeté sa demande de mesures conservatoires. La décision finale de l’Autorité devrait intervenir dans le courant du premier trimestre 2017.
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