Cédric Gobilliard à la tête d'une nouvelle division Lifestyle d'AccorHotels

Le directeur général de Best Western France, Olivier Cohn, a annoncé le 23 octobre au quotidien Les Echos l’arrivée imminente sur le marché français d’une nouvelle marque mondiale du groupe : Sure Hotel by Best Western (SureStay Hotel en Amérique du Nord et en Asie).

La chaîne coopérative américaine destine cette enseigne non standardisée au segment économique, segment sur lequel elle n’était pas positionnée jusqu’alors. Best Western France, en effet, a jusqu’à ce jour privilégié une montée en gamme de son réseau existant : environ 300 hôtels en France, en majorité classés 3 et 4 étoiles.

Or selon Olivier Cohn, le marché de l’hôtellerie économique représenterait « quasiment 50 % de l’hôtellerie française ». Si l’on s’en tient aux chiffres officiels de l’Insee, les établissements classés 1 et 2 étoiles pèseraient aujourd’hui 41,8 % du parc d’hôtels classés et 32,5 % des chambres. Un parc globalement stable depuis cinq ans, qui comptait début 2017 5 800 établissements et 571 000 chambres (source Insee, chiffres arrondis). C’est aussi le segment hôtelier le plus concurrencé actuellement par les offres des plateformes de logements privés.

Le DG de Best Western France a indiqué viser avec Sure Hotel en priorité le marché des hôtels déjà sous enseigne. Autrement dit Ibis, Kyriad et B&B en tête, mais aussi celui d’Airbnb. Ce type d’hôtels de chaîne intégrée affiche à la fois des taux d’occupation plus élevés que leurs concurrents indépendants ou affiliés à des réseaux volontaires et une capacité en chambres deux à trois fois supérieure, critère essentiel pour la rentabilité des structures.

Best Western France escompte donc un intérêt de la part des franchisés Louvre Hotels et AccorHotels. Et ils sont nombreux en France. Ainsi chez Accor, on dénombrait fin 2016 59 HotelF1 et 752 ibis, ibis budget et ibis Styles gérés par des franchisés.

Une partie de ces exploitants pourraient être en effet attirés par une affiliation moins coûteuse et plus souple (BW leur proposera une licence de marque sans nécessité de devenir coopérateur), mais aussi par la puissance de distribution d’une groupe international de 4 000 hôtels, qui s’est d’ailleurs vue boostée par un accord mondial conclu fin 2014 avec Expedia.

Quant au groupe Best Western, il escompte trouver avec la marque Sure Hotel un nouveau relais de croissance pour son programme de fidélité Best Western Rewards et pour son parc hôtelier, qui a perdu 8 000 chambres en 2016 selon le classement Hospitality On.

Le directeur général France de Best Western vise une centaine d’établissements Sure Hotel d’ici 2023 (1000 hôtels à l’échelle mondiale). Les premières ouvertures devraient intervenir d’ici le premier trimestre 2018. Avec une fourchette de prix à la nuitée allant de 55 euros à 75 euros.

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Le célèbre hôtel de la place de la Concorde orchestre la communication de sa prochaine réouverture, le mercredi 5 juillet, sous l’enseigne Hôtel de Crillon A Rosewood Hotel. Si le nom de son directeur général était déjà connu, Marc Raffray, c’est désormais aussi le cas des sept autres membres du comité exécutif.

« Notre volonté et notre envie sont d’actualiser et de repenser l’histoire, la culture et les spécificités propres à l’Hôtel de Crillon, et de valoriser sa place au sein de la ville de Paris », souligne l’ancien directeur général du Four Seasons Paris Georges V et du Four Seasons Hôtel de Bergues à Genève.

Le Crillon a traversé quatre année de grands travaux, conduit par Bouygues Rénovation et 250 sous-traitants de premier rang qui ont rénové la façade, les toitures, et réaménagé entièrement l’intérieur, pour un budget d’environ 100 millions d’euros de travaux.

Aline Asmar d’Amman fut la directrice artistique de cette rénovation, avec à ses côtés quatre décorateurs invités : Tristan Auer, Chahan Minassian, Cyril Vergniol et Culture in Architecture. Karl Lagerfeld a décoré deux suites donnant sur la place de la Concorde et une chambre, appelés les Grands Appartements.

Le Crillon est depuis 2010 la propriété du fils du roi d’Arabie Saoudite, le Prince Mitab Ben Abdalah ben Abd al-Aziz, qui l’a racheté (pour 252 millions d’euros) au groupe américain Starwood Capital. La gestion a été confiée dès la réouverture au groupe américain Rosewood, spécialisée dans l’hôtellerie de luxe (18 établissements dans le monde, dont le Carlyle de New-York).

L’hôtel compte désormais 124 suites et chambres, trois salons historiques et de nouveaux espaces spa, piscine, salon de coiffure et espace dédié aux hommes…

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