Le groupe hôtelier a annoncé le 22 juin la « cession réussie » de son siège social, la Tour Sequana, à la foncière britannique Valesco. Une cession qui s'accompagne de la conclusion par Accor d'un bail de 12 ans pour un loyer initial de 22 millions d'euros et le maintien d’un prêt d’actionnaire existant d’un montant de 100 millions d’euros. Cette transaction serait l’opération d’immobilier de bureaux la plus importante de l'année en cours en Europe continentale et la plus importante en France depuis 2022.
L’opération est désormais bouclée. Pour rappel, le 28 septembre 2022, Accor avait annoncé être entré en négociations exclusives avec la foncière britannique Valesco. Le montant annoncé pour la cession de son siège social était alors de 465 millions d’euros. Avec, à l’époque, une conclusion attendue d’ici fin 2022. Le montant final est donc de 460 millions d’euros.
AOF rapporte que selon les commentaires d’UBS en septembre 2022, cette vente équivaudrait à un bénéfice d’environ 100 millions d’euros. Sur la base des estimations faites par le broker concernant le prix d’achat du bien immobilier en 2018.
La cession s’accompagne de la conclusion par Accor d’un bail de 12 ans pour un loyer initial de 22 millions d’euros. Ainsi que du maintien d’un prêt d’actionnaire existant d’un montant de 100 millions d’euros. La cession s’inscrit, expliquait Accor en septembre 2022, dans le cadre de la stratégie asset-light du groupe. Stratégie qui vise notamment à simplifier la structure de son bilan.
Dans son communiqué de presse, Accor indique que Colliers a agi en qualité de courtier pour cette transaction. Gide, Loyrette, Nouel a accompagné le groupe sur les aspects juridiques, L’accompagnait également ReedSmith pour la fiscalité. Ainsi que l’étude de notaires Wargny-Katz.
Pour rappel, Accor avait mené l’opération inverse en octobre 2018. Il avait en effet racheté les murs de cette tour, dont il était le locataire depuis 2015, pour un montant de 363 millions d’euros. Le groupe faisait alors valoir, par cette acquisition, une économie de loyer de l’ordre de 20 millions d’euros par an. Accor à l’époque faisait état pour cet immeuble d’une valorisation de plus de 500 millions d’euros.
