Un bilan hôtelier 2018 solide sur les prix, contrasté sur la fréquentation

Le marché hôtelier français a confirmé l’an dernier son redressement amorcé en 2017. Mais à l’inverse de celui-ci, l’exercice 2018 est marqué surtout par une progression des prix moyens, y compris en décembre, y compris à Paris. Alors que l’exercice 2017 se distinguait par une hausse de la fréquentation tandis que les prix continuaient de stagner. Cette année là, il est vrai, l’industrie hôtelière française sortait tout juste d’une année 2016 marquée par une récession à la fois des prix et de l’occupation.

Selon les données de l’observatoire Umih-GNC-Ola Kala (un échantillon de 3 500 hôtels, en majorité de chaînes), le taux d’occupation a progressé l’an dernier de 1,2 points à l’échelle de la France, se rapprochant ainsi du seuil des 70 % (68,9%). Pour mémoire, en 2017, le TO avait augmenté de 3,3 points. Cette évolution modérée de la fréquentation est, de surcroit, contrastée selon les zones géographiques. Si une forte progression est observée en Ile de France (3, points de mieux, à 74,5 %), des reculs significatifs sont enregistrés dans plusieurs départements, comme la Mayenne (-2,9 points), l’Ain (-2,6),(les Landes (-1,7), les Pyrénées-Atlantiques (-1,5) ou même le Var (-0,9).

A l’inverse, les prix moyens enregistrent une franche progression : +5,3 % à l’échelle de France à 92,5 euros (versus 88,5 euros et -0,3 % en 2017). C’est à nouveau Paris qui affiche la plus forte hausse : +8,5 %, à 162,9 euros. En province, la très grande majorité des destinations ont également augmenté leur prix. A l’exception de certains segments (généralement Economique ou Moyen de Gamme) de quelques destinations. Le seul recul significatif est observé à Antibes Juan les Bains, dont les prix ont baissé de 2,7 %, à 102,3 euros. A l’inverse, ses deux grandes voisines, Cannes et Nice, ont relevé leur prix, respectivement de + 4,4 % à 260,8 euros et + 3,9 % à 122,68 euros.

Cette progression des prix et de la fréquentation devrait donc entraîner une amélioration des marges d’exploitation et des bilans. De quoi inciter les exploitants et les investisseurs à intensifier leurs investissements de modernisation et de création. Le parc hôtelier continue, en effet, de vieillir (faute d’un nombre de rénovations suffisantes) et de se contracter (depuis 2016 selon l’Insee et depuis 2011 selon une étude In Extenso). Le compteur reste bloqué autour de 18 000 hôtels et environ 652 000 chambres (données Insee 2018-2017, les dernières disponibles).

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Le marché hôtelier français a confirmé l'an dernier son redressement amorcé en 2017. Mais à l'inverse de celui-ci, l'exercice 2018 est marqué surtout par une progression des prix moyens, y compris en décembre, y compris à Paris. Alors que l'exercice 2017 se distinguait par une hausse de la fréquentation tandis que les prix continuaient de stagner. Cette année là, il est vrai, l'industrie hôtelière française sortait tout juste d'une année 2016 marquée par une récession à la fois des prix et de l'occupation.

Selon les données de l'observatoire Umih-GNC-Ola Kala (un échantillon de 3 500 hôtels, en majorité de chaînes), le taux d'occupation a progressé l'an dernier de 1,2 points à l'échelle de la France, se rapprochant ainsi du seuil des 70 % (68,9%). Pour mémoire, en 2017, le TO avait augmenté de 3,3 points. Cette évolution modérée de la fréquentation est, de surcroit, contrastée selon les zones géographiques. Si une forte progression est observée en Ile de France (3, points de mieux, à 74,5 %), des reculs significatifs sont enregistrés dans plusieurs départements, comme la Mayenne (-2,9 points), l'Ain (-2,6),(les Landes (-1,7), les Pyrénées-Atlantiques (-1,5) ou même le Var (-0,9).

A l'inverse, les prix moyens enregistrent une franche progression : +5,3 % à l'échelle de France à 92,5 euros (versus 88,5 euros et -0,3 % en 2017). C'est à nouveau Paris qui affiche la plus forte hausse : +8,5 %, à 162,9 euros. En province, la très grande majorité des destinations ont également augmenté leur prix. A l'exception de certains segments (généralement Economique ou Moyen de Gamme) de quelques destinations. Le seul recul significatif est observé à Antibes Juan les Bains, dont les prix ont baissé de 2,7 %, à 102,3 euros. A l'inverse, ses deux grandes voisines, Cannes et Nice, ont relevé leur prix, respectivement de + 4,4 % à 260,8 euros et + 3,9 % à 122,68 euros.

Cette progression des prix et de la fréquentation devrait donc entraîner une amélioration des marges d'exploitation et des bilans. De quoi inciter les exploitants et les investisseurs à intensifier leurs investissements de modernisation et de création. Le parc hôtelier continue, en effet, de vieillir (faute d'un nombre de rénovations suffisantes) et de se contracter (depuis 2016 selon l'Insee et depuis 2011 selon une étude In Extenso). Le compteur reste bloqué autour de 18 000 hôtels et environ 652 000 chambres (données Insee 2018-2017, les dernières disponibles). "
Les Hauts-de-Seine destination la plus performante de France en 2018. Avec un taux d'occupation qui s'élève de 4,5 points à 73,2 %, un prix moyen en hausse de + 6,3 % à 103,3 euros et un RevPar qui progresse de + 13,3 % à 75,6 euros. Ici l'hôtel Okko de Reuil-Malmaison (4 étoiles, ouvert en 2016).

Définitions
TO = Taux d’Occupation
RMC ou Prix moyen = Recette Moyenne par Chambre louée
RevPAR = Revenu moyen par chambre disponible

Les chiffres de décembre 2018 de l’observatoire UMIH – OkalalaLe cumul de l’activité de janvier à décembre 2018


201812-Observatoire-mensuel-des-performances-htelires-UMIH-GNC

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