
Fer de lance de la reconquête, le Zénith, premier four mixte répondant à une éco-conception. Ici sa version 20 niveaux, sur une ligne de montage de l’usine Bourgeois à Faverges, en Haute-Savoie.
FAITS ET CHIFFRES CLEFS DE LA RELANCE DE BOURGEOIS
Pour Guy Babolat, le PDG de la PMI, l’anticipation et l’innovation sont les clefs du redressement de l’entreprise. L’innovation concerne les produits mais aussi l’organisation industrielle et le management.
Spécialiste du développement économique local et de la sphère coopérative, Guy Babolat a pris la tête de cette société coopérative ouvrière de production (Scop) en 2006.
Auparavant, l’entreprise, créée en 1946, avait alterné phases d’expansion et périodes de crise. En 1981, elle acquiert son statut de Scop. A partir des années 2000, elle va connaître de grosses difficultés. Arrivé en 2006, Guy Babolat entame sa restructuration. La partie n’est pas pour autant gagnée.
Une sage décision
Début 2009, malgré des résultats financiers positifs en 2008, la direction de Bourgeois qui anticipe une baisse de son carnet de commandes avec la crise qui touche la restauration depuis le deuxième semestre 2008, décide de se placer sous la protection du Tribunal de commerce d’Annecy afin de se restructurer. Celui-ci prononce le redressement judiciaire et une période d’observation de six mois.
En octobre 2009, la direction présente le plan de relance au Tribunal qui le valide en février 2010. Au cœur du projet, déjà entamé à partir de 2006, l’innovation, comme « levier de développement et outil de management ».
Innovation constante dans les produits, mais aussi dans l’outil industriel. Les ateliers sont réorganisés selon une logique de « lean-manufacturing », qui place l’opérateur au centre du programme. La formation est développée et l’outil de production modernisé et étoffé (deux lignes de montage nouvelles). 150 k? sont investis en 2009. 250 k? le seront en 2010.
Un personnel hautement qualifié et des moyens de production moderne, avec notamment, sur la photo, robot et automate de soudure.
Des chiffres qui laissent poindre l’amélioration
Le chiffre d’affaires est en recul en 2009 (8,9 M? dont 50 % à l’export, contre 11,8 M? en 2008). En 2010, la direction anticipe une légère baisse de CA.
En revanche, le résultat d’exploitation est positif (+ 145 k?). Encore faible (marge de 1,6 %), il devrait toutefois doubler cette année à 290 k?.
Bourgeois prévoit par ailleurs une nouvelle augmentation de ses fonds propres, de l’ordre de 250 k? (ils atteignaient 1,4 M? fin 2009).
Le constructeur veut à moyen terme doubler ses parts de marché en France et les consolider à l’export, en développant sa présence en Asie.
Dans la gamme, ce four électrique à touches sensitives « intuitives », qui comporte deux enceintes de 6 et 10 niveaux acceptant chacune les formats gastronormes et euronormes.
Le Zénith, un produit phare dont la gamme s’est étoffée
Elle compte aujourd’hui 11 modèles en 6, 10, 16 et 20 niveaux 1/1 et 2/1. Fin 2010. 5 autres modèles gaz arrivent.
Parmi ses dernières références
En restauration commerciale : l’hôtel Florimont, Auberge de Letraz (74), Le Cordon Bleu (75), La Villa des Chefs (13).
En collectivités, les conseils généraux d’Alsace, de l’Isère, de la Gironde, le rectorat d’Aix-Marseille, les lycées hôteliers Saint-Catherine au Mans et Alexandre-Dumas à Strasbourg-Ilkirch, ou encore des cliniques (Sainte-Elisabeth, 13) et des maisons de retraite (Vichy, Saint-Maccaire,…)
Notre dossier sur le four Zénith
De nouveaux produits arrivent
Sont annoncés notamment un nouveau four de remise de température, un chariot de distribution de repas. Et également un four ménager d' »exception » destiné aux passionnés de la grande cuisine.
Une politique de forte visibilité
Bourgeois a renforcé sa présence commerciale sur les salons, régionaux (Agecotel, Egast), nationaux ou internationaux (Genève, Equip’Hôtel Paris, Shanghai).
Le constructeur a également initié des colloques sur le développement durable dans les matériels de cuisine pro, son four Zénith étant un modèle du genre. Ce fut le cas à Paris, en octobre dernier, et le 7 avril à Lyon.
Par ailleurs, le 23 avril, Bourgeois ouvre les portes de son usine de Faverges pour une « journée de rencontre » placée sous le signe de « l’innovation et du renouveau ».
Revoir notre film sur le colloque de Paris
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Pour en savoir plus sur la gamme professionnelle
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Texte : JFV d’après communiqué de presse
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