Les prix moyens des "Palaces" trois fois plus élevés que ceux des 5 étoiles

Malmenés en 2016 par la chute de la fréquentation des clients internationaux, les hôtels 5 étoiles et plus encore les 24 palaces français se refont une belle santé financière depuis quelques mois.

Bâti sur un échantillon de 148 établissements représentant 66 % du parc, l’observatoire Umih – Okalala/MKG, donne sans doute une juste mesure du rétablissement de l’activité de ces établissements. Il faut se souvenir en effet que leurs taux d’occupation et surtout leurs revenus par chambre avaient dévissé à partir du premier trimestre 2015 et jusqu’au troisième trimestre 2016.

Cet indicateur, et c’est finalement son intérêt majeur, présente séparément les performances des hôtels 5 étoiles de celles de leurs confrères 5 étoiles Palace. Ce qui est immédiatement frappant dans leur comparaison, bien sûr, ce sont les niveaux de prix moyens par chambre atteint par les palaces, trois fois plus élevés que ceux des autres 5 étoiles.

Ainsi, sur le cumul des neuf premiers mois de l’année 2017, le prix moyen HT d’une chambre de palace atteint 1132,9 euros contre 346,5 euros pour celle d’un 5 étoiles classique. Un écart de 327 %, probablement plus élevé encore si l’on agrègeait les recettes de restauration, de spas et bien-être, et de boutiques. Si l’on considère cette fois le revenu par chambre occupée, l’écart est de 297 % : 245,5 euros pour un cinq étoiles contre 735,1 euros pour un Palace.

L’observatoire Umih-MKG fournit, par définition, des moyennes de prix. Or celles-ci ne reflètent pas les différences, pour ne pas dire les grands écarts tarifaires existant entre les palaces eux-mêmes, écarts qui reflètent aussi probablement des niveaux de prestations hétérogènes.

Pour ne prendre que deux exemples, le château de la Meissardière, l’un des trois palaces de Saint-Tropez avec le Byblos et la Réserve Ramatuelle, propose des chambres à partir de 300 euros en basse saison et 660 euros en haute saison, tandis que la Réserve Ramatuelle démarre ses tarifs à 850 euros sur avril 2018 (date de son ouverture annuelle, tarif non connu pour la haute saison) et que le Plaza-Athénée à Paris s’offre à partir de 890 euros sur novembre et 935 euros sur juillet.

Ces écarts tarifaires que l’on observe chez les palaces, on les observera aussi, bien entendu, parmi les 5 Etoiles. Le Ritz à Paris (potentiel Palace, il est vrai), par exemple, démarre sur novembre à 1 000 euros pendant que le Sofitel Paris Le Faubourg débute à 395,20 euros.

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Malmenés en 2016 par la chute de la fréquentation des clients internationaux, les hôtels 5 étoiles et plus encore les 24 palaces français se refont une belle santé financière depuis quelques mois.

Bâti sur un échantillon de 148 établissements représentant 66 % du parc, l'observatoire Umih - Okalala/MKG, donne sans doute une juste mesure du rétablissement de l'activité de ces établissements. Il faut se souvenir en effet que leurs taux d'occupation et surtout leurs revenus par chambre avaient dévissé à partir du premier trimestre 2015 et jusqu'au troisième trimestre 2016.

Cet indicateur, et c'est finalement son intérêt majeur, présente séparément les performances des hôtels 5 étoiles de celles de leurs confrères 5 étoiles Palace. Ce qui est immédiatement frappant dans leur comparaison, bien sûr, ce sont les niveaux de prix moyens par chambre atteint par les palaces, trois fois plus élevés que ceux des autres 5 étoiles.

Ainsi, sur le cumul des neuf premiers mois de l'année 2017, le prix moyen HT d'une chambre de palace atteint 1132,9 euros contre 346,5 euros pour celle d'un 5 étoiles classique. Un écart de 327 %, probablement plus élevé encore si l'on agrègeait les recettes de restauration, de spas et bien-être, et de boutiques. Si l'on considère cette fois le revenu par chambre occupée, l'écart est de 297 % : 245,5 euros pour un cinq étoiles contre 735,1 euros pour un Palace.

L'observatoire Umih-MKG fournit, par définition, des moyennes de prix. Or celles-ci ne reflètent pas les différences, pour ne pas dire les grands écarts tarifaires existant entre les palaces eux-mêmes, écarts qui reflètent aussi probablement des niveaux de prestations hétérogènes.

Pour ne prendre que deux exemples, le château de la Meissardière, l'un des trois palaces de Saint-Tropez avec le Byblos et la Réserve Ramatuelle, propose des chambres à partir de 300 euros en basse saison et 660 euros en haute saison, tandis que la Réserve Ramatuelle démarre ses tarifs à 850 euros sur avril 2018 (date de son ouverture annuelle, tarif non connu pour la haute saison) et que le Plaza-Athénée à Paris s'offre à partir de 890 euros sur novembre et 935 euros sur juillet.

Ces écarts tarifaires que l'on observe chez les palaces, on les observera aussi, bien entendu, parmi les 5 Etoiles. Le Ritz à Paris (potentiel Palace, il est vrai), par exemple, démarre sur novembre à 1 000 euros pendant que le Sofitel Paris Le Faubourg débute à 395,20 euros. "
La Réserve Paris, sis au 42 avenue Gabriel, est sans doute le plus discret et le plus exclusif des palaces français parisiens. Michel Reybier, son propriétaire, possède un autre palace éponyme, la Réserve Ramatuelle, dont la distinction ne souffre également aucune polémique. La Réserve Paris affichait pour la mi novembre des meilleurs tarifs disponibles allant de 1050 euros ("Chambre prestige") à 8000 euros ("Suite présidentielle")
Les chiffres de septembre de l’observatoire UMIH – Okalala

Global France Par grandes régions

Les chiffres de janvier à septembre

Global France

Par grandes régions


Source : Okalala destination
Prix moyens et RevPar en Euros hors taxes

Atout France et Palaces de France lancent une campagne de communication sur les « French Palaces »

Du 24 octobre au 17 novembre 2017, Atout France et Palaces de France déploient une campagne de communication pour la promotion de Paris et de la France. Objectifs : diffuser une image d’excellence et d’hospitalité dans le monde et relayer un message d’accueil auprès du grand public, de la presse internationale et des influenceurs sur les réseaux sociaux à l’international.

La campagne s’articule autour d’un portrait photo et vidéo rassemblant tous les talents qui œuvrent pour que les Palaces de France offrent chaque jour des expériences personnalisées dans des établissements où l’excellence à la française est de mise.
La campagne se déroule autour de temps forts (Welcome in France, Gastronomy, Unique experience, French Palaces, Making of, Interviews…). Elle est relayée par les bureaux Atout France à l’étranger, le réseau des Ambassades, les Palaces, les Chefs, les offices de tourisme concernés…
L #FrenchPalaces permet de découvrir les messages d’accueil délivrés au monde par Palaces de France et Atout France, les coulisses des shootings et des interviews.

Le label Palace permet de distinguer, parmi les établissements 5 étoiles ayant au moins 12 mois d’activité, « ceux dont la situation géographique exceptionnelle, l’intérêt historique, esthétique et/ou patrimonial particulier, le service sur mesure, les placent parmi les fleurons de l’hôtellerie française ».

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